dimanche 20 novembre 2011

EPISODE 5 : Le trigramme

San Francisco, Ruelle déserte

Une femme est au téléphone. Elle est plutôt jeune. Elle marche seule dans une ruelle.

Femme : Ouais je sais il est plutôt beau gosse. Ouais non mais de toutes façons je vais le revoir, demain. Ouais je vais au casino tu sais. Attends. J’entends des pas ! Qui que vous soyez, sortez !

La jeune femme commençait à paniquer en montrant le téléphone qui faisait de la lumière vers la direction où elle voulait regarder. Des pas lourds se firent entendre, et une silhouette semblait se dessiner sur les toits. Elle se rapprochait très rapidement, et commença à s’accrocher au mur, tel Spider-Man.
Il se déplaça très rapidement derrière la jeune femme, elle n’était pas plus rassurée.

Femme : Je crois que c’est un de ces pervers fans. Bah oui depuis que j’ai fait ce film là en jupette j’ai que des pervers à mes trousses.

L’homme avait une respiration plutôt bruyante mais la fille ne l’entendait pas à cause de son interlocutrice à l’autre bout du fil. L’homme sortit enfin de la pénombre, et sa bouche et son nez semblaient être reliés par un museau. Il bavait et lorsqu’enfin il se dévoila à la lumière, on put aisément reconnaître un loup.

La bête de deux mètres, qui tenait sur ses deux pieds, hurla au ciel tandis que sa future victime se retourna et laissa tomber son téléphone au sol, frappée de stupeur. La créature, presque fantastique, souleva sa lourde et géante main. En sortirent des griffes, qu’il abattit sur la pauvre femme qui s’écroula. Une dizaine de jeunes qui passaient par là accoururent à son secours et mirent en fuite le loup, mais c’était trop tard : la femme avait été vidée de son sang … 


Il est cinq heures du matin lorsque la Fringe Division arrive sur le terrain. Charlie en premier, suivi de Lincoln, William et Clara, tous les trois dans la même voiture où William a semble-t-il emporté une … vache.

Lincoln : Non mais franchement ! On peut me dire pourquoi vous avez pris une vache avec vous ?
William : Il faut bien petit-déjeuner.
Lincoln : Vous allez manger une vache ?!
William : Pas moi ! Le loup !
Charlie : Il me semble que les loups vivent la nuit. Mais pourquoi vous me parlez de loups ?
Clara : Il a vu un reportage sur les loups-garous et souhaite en attirer un.
Broyles : Ca tombe bien. On a une victime, c’est déjà la sixième. Vous n’allez pas en croire vos yeux.
Lincoln : Oh mon dieu !
Charlie : Un loup-garou ?
Broyles : Ca c’est rien du tout. La bête a dû être surprise par quelqu’un, regardez ces photos, auparavant, les victimes étaient dépecées, la peau était arrachée et les veines dévorées.
William : Incroyable ! Il n’y a plus de sang !
Carla : C’est bizarre, il n’y aucune goutte au sol !
Broyles : D’après les anciens meurtres, un seul coup de griffe, et hop le sang disparaît du corps de la victime. Ensuite la bête mange le corps et ne laisse qu’un squelette.
Lincoln : Des débuts de pistes ?
Carla : Il n’y a rien. Si c’était un loup-garou, il est très soigneux car il n’a pas laissé un seul poil !
Charlie : Et pour Olivia, aucune pistes ?
Broyles : Toujours rien …

Harvard, Laboratoire de William

Le corps arrive au laboratoire ; William s’empresse de sortir ses outils. William pense alors à remplir la tête d’une pâte de cuisine pour peser la masse du cerveau. William veut en effet peser le cerveau pour, par soustraction, déterminer la quantité de sang et d’autres liquides perdus. En effet, la tête a été arrachée et vidée. William pense donc qu’il ne serait pas étonnant que la théorie du loup-garou s’avère.

Carla se lance dans la préparation culinaire et William s’attache à trouver des formules chimiques pour déterminer si les griffes sont bien des os. Carla termine la préparation puis observe ensuite le corps de la défunte afin de découvrir n’importe quelles preuves.

L’expérience de la pâte permet d’apprendre que la victime s’est d’abord fait vider de son sang. William remarque aussi de l’acrylique colorant sur les blessures, un composé qui rentre dans la composition du vernis à ongles. Mais William se demande où est passé le cerveau.

Charlie qui mène l’enquête à San Francisco, annonce à Carla par téléphone que la jeune femme venait de sortir d’une boîte d’une nuit après une séance de dédicace, quand elle s’est faite attaquer. Mais sur les caméras, on dirait qu’elle est attaquée par une chose invisible, car en effet, l’agresseur ou la créature n’apparaît pas sur les enregistrements.

William quant à lui découvre la composition du morceau de griffe prélevé sur place, sans doute surpris par les jeunes, le démon n’a pas regardé où il griffait et a raclé le sol. Le résultat est sans appel : c’est de l’os ! William confirme que la griffe était faite d’os comme celle des loups-garous, et Lincoln propose d’utiliser la vache de William. D’abord sceptique, Charlie accepte finalement avant de recevoir un appel : un autre corps a été trouvé.

Ruelle de San Francisco

Même jour, même ruelle, sauf qu’il est minuit. Les policiers s’attendent à voir arriver le loup-garou mais rien ne se passe. Les heures défilent, une heure, deux heures, trois heures, quatre heures passent sans que rien ne montre le bout de son nez. Un lapin apparaît alors timidement, avant d’être embroché vivant par une sorte d’ongle géant : une griffe ! La bête est là !

La police donne l’assaut, des tirs de balles et du gaz lacrymogène et soporifique est lancé. La bête ne peut pas résister bien plus longtemps et s’écroule.

Commissariat de San Francisco

Il est déjà midi lorsque la bête, redevenue finalement humaine, se réveille. Il tente de donner quelques explications aux policiers mais personne ne l’écoute. Dans la pièce d’à côté, Lincoln énumère les informations qu’il a pu récolter.

Lincoln : Il s’agit donc de Gary Spengler. Il a vingt-huit ans et est passionné d’automobile mais aussi dans les bibelots chinois qui selon lui auraient des effets sur le corps humain.
Charlie : Quoi, c’est un contorsionniste ?
Lincoln : Non, il croit vraiment qu’on peut devenir des animaux.
Gary : OUI ET SI JE N’AI PAS LA FORMULE DANS UNE HEURE VOUS VERREZ CE QUI VA SE PASSER !!

Après six heures d’avion, William et Carla arrivent enfin afin d’examiner l’homme. Ils le prennent sous toutes les coutures.

Gary : Il ne vous reste que 30 minutes.
William : Clara, veuillez notez que l’individu possède de très longs poils, qu’il a .. Euh pardon, vous disiez ?
Gary : Il y a un trigramme, tatoué sur mon torse. Il est pas là pour faire joli, alors il me faut l’incantation pour rester humain !
William : Pardon ?
Gary : La journée je peux rester humain en récitant une incantation qui active le trigramme et canalise la puissance du loup-garou ! Mais la nuit, le trigramme ne fonctionne pas et à partir de minuit je suis hors de contrôle. Je ne sais pas ce que je fais mais un loup-garou ça mange alors je ne fais pas que du bien ! Mais il arrivera la même chose si je ne récite pas l’incantation dans 25 minutes !
William : Ecoutez les fantaisies, cela n’a jamais été mon affai-
Gary : Mais la ferme ! Je vais probablement tous vous bouffer les uns après les autres ! Je vis dans une maison de campagne éloignée afin que je ne fasse de mal à personne lorsque je me transforme en loup-garou la nuit ! L’aller-retour prend vingt minutes, vous DEVEZ partir maintenant !
William : Non mais dites donc vous
Gary : Vous êtes bouchés, débiles, ou autre chose ?! Si vous m’énervez ça va accélérer le proc- … Ca y’est ça commence, sortez ! SORTEZ !!!

L’homme commençait à convulser, tandis que ses pupilles roulaient dans tous les sens, l’homme qui ne mesurait à peine 1m70 semblait être l’homme le plus grand du monde désormais et détruisit la lampe. Sa mâchoire se transforma en museau, comme pour celui d’un loup, ses poils grandissaient jusqu’à recouvrir totalement son corps, et des yeux écarlate brisaient l’obscurité de la pièce. 

William et Carla eurent à peine le temps de s’échapper : le loup garou défonça la porte et se jeta sur quelques gardes avant d’en emporter à manger pour le déjeuner. Depuis la fenêtre, Charlie utilisait ses aptitudes de sniper pour tirer sur la chose, mais celle-ci était beaucoup trop rapide pour lui.

Mais la bête n’alla pas loin : un train la percuta de plein fouet. Gravement blessé par le choc, le monstre avait le vente ouvert de bas en haut avec l’avant du train dedans. La bête n’avait pas complètement pris sa forme de loup-garou et n’était donc pas aussi résistant que la dernière fois. La bête reprit sa forme humaine, signifiant qu’il était mort.

Morgue St. Philip, San Francisco

William et Clara réalisent l’autopsie de l’homme loup-garou. Ils découvrent rapidement qu’une sorte de disque activait un changement d’ADN, libérant ainsi une sorte de toxique dans le sang de l’homme. La toxique contenant une parcelle d’ADN de loup, l’opération de métamorphose pouvait ainsi se dérouler assez facilement. Carla va tenter de pirater le disque afin de découvrir de nouvelles informations.

Lieu inconnu, alter-univers

Olivia et David Robert Jones sont assis l’un devant l’autre. Le lieu semble être une usine désaffectée. Deux hommes attendent derrière Jones.
Jones : Bien. Nous voilà dans un meilleur lieu.
Olivia : Ca fait deux jours que j’attends, il reste cinq jours à ma mère !
Jones : Je veux juste m’assurer que vous aviez ce qu’il faut. Vous avez passé les tests avec brio. Nous allons maintenant parler du contrat.
Olivia : le contrat ?
Jones : Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais vous donner le remède et vous laissez repartir sans aucune contrepartie.
Olivia : Bon … Que voulez vous ?
Jones : Le Pentagone.
Olivia : Quoi ?!
Jones : Dans cet univers, Olivia Dunham est l’agent du FBI qui protège le président des états-unis, Barack Obama.
Olivia : Et alors ?
Jones : On va vous intervertir, je ferais en sorte que l’Olivia de ce monde soit hors jeu afin que vous preniez sa place et que vous vous infiltriez au Pentagone. Une fois cela fait, vous ferez en sorte d’éloigner tout le monde de la salle secrète et ensuite nous braquerons le Pentagone pour récupérer ce qui me revient.
Olivia : Mais c’est insensé il y a trop de risques ! Il doit bien y avoir 300 agents au Pentagone pour protéger le président !
Jones : Nous ferons en sorte que vous soyez seule avec lui dans son bureau. Vous devrez le retenir pendant que je récupérerais le parasite toxique.
Olivia : Mais à quoi-
Jones : Pas de questions. Faites ce que je vous dit et votre mère sera saine et sauve …

Morgue St. Philip, San Francisco

Carla a réussi à pirater le disque électronique. Elle découvre de nombreuses informations comme le constructeur Investing Technics et son développeur Mark Frank, qui est apparemment mort.

Bureau d’Investing Technics, San Francisco

Charlie : POLICE !!

Charlie, Lincoln et une vingtaine d’autres policiers investissent les bureaux d’Investing Technics. Ils découvrent un laboratoire dans lequel d’autres loups-garous sont conditionnés afin que les gènes se phasent entre elles. 

Broyles arrête Mark Frank, le développeur du disque-gènes et président d’Investing Technics. Les loups-garous sont sauvés grâce à William qui retire les disques-gènes. 

Charlie : Pourquoi vous avez crée ces monstres ?
Mark : J’en ai marre d’Investing Technics ! Je voulais me faire passer pour mort afin que tout le monde retire ses investissements dans Investing Technics et faire un grand coup en utilisant ces disques-gènes qui permettraient de fusionner plusieurs gènes entre elles et ainsi je me serais débarrassés des gens qui m’en voulaient d’avoir tout perdu en investissant Investing Technics en simulant ma mort car personne ne pouvait rien me faire ! Et en revenant à la vie, j’aurais pu me faire une nouvelle clientèle ! Spengler n'est qu'un dommage collatéral ! C'était la première expérience, et il a échappé à notre contrôle !
Lincoln : Money, money, money …

Lieu inconnu, alter-univers

 Olivia : C’est OK. Je prendrais en otage le Pentagone !

FIN.

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