dimanche 20 novembre 2011

EPISODE 5 : Le trigramme

San Francisco, Ruelle déserte

Une femme est au téléphone. Elle est plutôt jeune. Elle marche seule dans une ruelle.

Femme : Ouais je sais il est plutôt beau gosse. Ouais non mais de toutes façons je vais le revoir, demain. Ouais je vais au casino tu sais. Attends. J’entends des pas ! Qui que vous soyez, sortez !

La jeune femme commençait à paniquer en montrant le téléphone qui faisait de la lumière vers la direction où elle voulait regarder. Des pas lourds se firent entendre, et une silhouette semblait se dessiner sur les toits. Elle se rapprochait très rapidement, et commença à s’accrocher au mur, tel Spider-Man.
Il se déplaça très rapidement derrière la jeune femme, elle n’était pas plus rassurée.

Femme : Je crois que c’est un de ces pervers fans. Bah oui depuis que j’ai fait ce film là en jupette j’ai que des pervers à mes trousses.

L’homme avait une respiration plutôt bruyante mais la fille ne l’entendait pas à cause de son interlocutrice à l’autre bout du fil. L’homme sortit enfin de la pénombre, et sa bouche et son nez semblaient être reliés par un museau. Il bavait et lorsqu’enfin il se dévoila à la lumière, on put aisément reconnaître un loup.

La bête de deux mètres, qui tenait sur ses deux pieds, hurla au ciel tandis que sa future victime se retourna et laissa tomber son téléphone au sol, frappée de stupeur. La créature, presque fantastique, souleva sa lourde et géante main. En sortirent des griffes, qu’il abattit sur la pauvre femme qui s’écroula. Une dizaine de jeunes qui passaient par là accoururent à son secours et mirent en fuite le loup, mais c’était trop tard : la femme avait été vidée de son sang … 


Il est cinq heures du matin lorsque la Fringe Division arrive sur le terrain. Charlie en premier, suivi de Lincoln, William et Clara, tous les trois dans la même voiture où William a semble-t-il emporté une … vache.

Lincoln : Non mais franchement ! On peut me dire pourquoi vous avez pris une vache avec vous ?
William : Il faut bien petit-déjeuner.
Lincoln : Vous allez manger une vache ?!
William : Pas moi ! Le loup !
Charlie : Il me semble que les loups vivent la nuit. Mais pourquoi vous me parlez de loups ?
Clara : Il a vu un reportage sur les loups-garous et souhaite en attirer un.
Broyles : Ca tombe bien. On a une victime, c’est déjà la sixième. Vous n’allez pas en croire vos yeux.
Lincoln : Oh mon dieu !
Charlie : Un loup-garou ?
Broyles : Ca c’est rien du tout. La bête a dû être surprise par quelqu’un, regardez ces photos, auparavant, les victimes étaient dépecées, la peau était arrachée et les veines dévorées.
William : Incroyable ! Il n’y a plus de sang !
Carla : C’est bizarre, il n’y aucune goutte au sol !
Broyles : D’après les anciens meurtres, un seul coup de griffe, et hop le sang disparaît du corps de la victime. Ensuite la bête mange le corps et ne laisse qu’un squelette.
Lincoln : Des débuts de pistes ?
Carla : Il n’y a rien. Si c’était un loup-garou, il est très soigneux car il n’a pas laissé un seul poil !
Charlie : Et pour Olivia, aucune pistes ?
Broyles : Toujours rien …

Harvard, Laboratoire de William

Le corps arrive au laboratoire ; William s’empresse de sortir ses outils. William pense alors à remplir la tête d’une pâte de cuisine pour peser la masse du cerveau. William veut en effet peser le cerveau pour, par soustraction, déterminer la quantité de sang et d’autres liquides perdus. En effet, la tête a été arrachée et vidée. William pense donc qu’il ne serait pas étonnant que la théorie du loup-garou s’avère.

Carla se lance dans la préparation culinaire et William s’attache à trouver des formules chimiques pour déterminer si les griffes sont bien des os. Carla termine la préparation puis observe ensuite le corps de la défunte afin de découvrir n’importe quelles preuves.

L’expérience de la pâte permet d’apprendre que la victime s’est d’abord fait vider de son sang. William remarque aussi de l’acrylique colorant sur les blessures, un composé qui rentre dans la composition du vernis à ongles. Mais William se demande où est passé le cerveau.

Charlie qui mène l’enquête à San Francisco, annonce à Carla par téléphone que la jeune femme venait de sortir d’une boîte d’une nuit après une séance de dédicace, quand elle s’est faite attaquer. Mais sur les caméras, on dirait qu’elle est attaquée par une chose invisible, car en effet, l’agresseur ou la créature n’apparaît pas sur les enregistrements.

William quant à lui découvre la composition du morceau de griffe prélevé sur place, sans doute surpris par les jeunes, le démon n’a pas regardé où il griffait et a raclé le sol. Le résultat est sans appel : c’est de l’os ! William confirme que la griffe était faite d’os comme celle des loups-garous, et Lincoln propose d’utiliser la vache de William. D’abord sceptique, Charlie accepte finalement avant de recevoir un appel : un autre corps a été trouvé.

Ruelle de San Francisco

Même jour, même ruelle, sauf qu’il est minuit. Les policiers s’attendent à voir arriver le loup-garou mais rien ne se passe. Les heures défilent, une heure, deux heures, trois heures, quatre heures passent sans que rien ne montre le bout de son nez. Un lapin apparaît alors timidement, avant d’être embroché vivant par une sorte d’ongle géant : une griffe ! La bête est là !

La police donne l’assaut, des tirs de balles et du gaz lacrymogène et soporifique est lancé. La bête ne peut pas résister bien plus longtemps et s’écroule.

Commissariat de San Francisco

Il est déjà midi lorsque la bête, redevenue finalement humaine, se réveille. Il tente de donner quelques explications aux policiers mais personne ne l’écoute. Dans la pièce d’à côté, Lincoln énumère les informations qu’il a pu récolter.

Lincoln : Il s’agit donc de Gary Spengler. Il a vingt-huit ans et est passionné d’automobile mais aussi dans les bibelots chinois qui selon lui auraient des effets sur le corps humain.
Charlie : Quoi, c’est un contorsionniste ?
Lincoln : Non, il croit vraiment qu’on peut devenir des animaux.
Gary : OUI ET SI JE N’AI PAS LA FORMULE DANS UNE HEURE VOUS VERREZ CE QUI VA SE PASSER !!

Après six heures d’avion, William et Carla arrivent enfin afin d’examiner l’homme. Ils le prennent sous toutes les coutures.

Gary : Il ne vous reste que 30 minutes.
William : Clara, veuillez notez que l’individu possède de très longs poils, qu’il a .. Euh pardon, vous disiez ?
Gary : Il y a un trigramme, tatoué sur mon torse. Il est pas là pour faire joli, alors il me faut l’incantation pour rester humain !
William : Pardon ?
Gary : La journée je peux rester humain en récitant une incantation qui active le trigramme et canalise la puissance du loup-garou ! Mais la nuit, le trigramme ne fonctionne pas et à partir de minuit je suis hors de contrôle. Je ne sais pas ce que je fais mais un loup-garou ça mange alors je ne fais pas que du bien ! Mais il arrivera la même chose si je ne récite pas l’incantation dans 25 minutes !
William : Ecoutez les fantaisies, cela n’a jamais été mon affai-
Gary : Mais la ferme ! Je vais probablement tous vous bouffer les uns après les autres ! Je vis dans une maison de campagne éloignée afin que je ne fasse de mal à personne lorsque je me transforme en loup-garou la nuit ! L’aller-retour prend vingt minutes, vous DEVEZ partir maintenant !
William : Non mais dites donc vous
Gary : Vous êtes bouchés, débiles, ou autre chose ?! Si vous m’énervez ça va accélérer le proc- … Ca y’est ça commence, sortez ! SORTEZ !!!

L’homme commençait à convulser, tandis que ses pupilles roulaient dans tous les sens, l’homme qui ne mesurait à peine 1m70 semblait être l’homme le plus grand du monde désormais et détruisit la lampe. Sa mâchoire se transforma en museau, comme pour celui d’un loup, ses poils grandissaient jusqu’à recouvrir totalement son corps, et des yeux écarlate brisaient l’obscurité de la pièce. 

William et Carla eurent à peine le temps de s’échapper : le loup garou défonça la porte et se jeta sur quelques gardes avant d’en emporter à manger pour le déjeuner. Depuis la fenêtre, Charlie utilisait ses aptitudes de sniper pour tirer sur la chose, mais celle-ci était beaucoup trop rapide pour lui.

Mais la bête n’alla pas loin : un train la percuta de plein fouet. Gravement blessé par le choc, le monstre avait le vente ouvert de bas en haut avec l’avant du train dedans. La bête n’avait pas complètement pris sa forme de loup-garou et n’était donc pas aussi résistant que la dernière fois. La bête reprit sa forme humaine, signifiant qu’il était mort.

Morgue St. Philip, San Francisco

William et Clara réalisent l’autopsie de l’homme loup-garou. Ils découvrent rapidement qu’une sorte de disque activait un changement d’ADN, libérant ainsi une sorte de toxique dans le sang de l’homme. La toxique contenant une parcelle d’ADN de loup, l’opération de métamorphose pouvait ainsi se dérouler assez facilement. Carla va tenter de pirater le disque afin de découvrir de nouvelles informations.

Lieu inconnu, alter-univers

Olivia et David Robert Jones sont assis l’un devant l’autre. Le lieu semble être une usine désaffectée. Deux hommes attendent derrière Jones.
Jones : Bien. Nous voilà dans un meilleur lieu.
Olivia : Ca fait deux jours que j’attends, il reste cinq jours à ma mère !
Jones : Je veux juste m’assurer que vous aviez ce qu’il faut. Vous avez passé les tests avec brio. Nous allons maintenant parler du contrat.
Olivia : le contrat ?
Jones : Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais vous donner le remède et vous laissez repartir sans aucune contrepartie.
Olivia : Bon … Que voulez vous ?
Jones : Le Pentagone.
Olivia : Quoi ?!
Jones : Dans cet univers, Olivia Dunham est l’agent du FBI qui protège le président des états-unis, Barack Obama.
Olivia : Et alors ?
Jones : On va vous intervertir, je ferais en sorte que l’Olivia de ce monde soit hors jeu afin que vous preniez sa place et que vous vous infiltriez au Pentagone. Une fois cela fait, vous ferez en sorte d’éloigner tout le monde de la salle secrète et ensuite nous braquerons le Pentagone pour récupérer ce qui me revient.
Olivia : Mais c’est insensé il y a trop de risques ! Il doit bien y avoir 300 agents au Pentagone pour protéger le président !
Jones : Nous ferons en sorte que vous soyez seule avec lui dans son bureau. Vous devrez le retenir pendant que je récupérerais le parasite toxique.
Olivia : Mais à quoi-
Jones : Pas de questions. Faites ce que je vous dit et votre mère sera saine et sauve …

Morgue St. Philip, San Francisco

Carla a réussi à pirater le disque électronique. Elle découvre de nombreuses informations comme le constructeur Investing Technics et son développeur Mark Frank, qui est apparemment mort.

Bureau d’Investing Technics, San Francisco

Charlie : POLICE !!

Charlie, Lincoln et une vingtaine d’autres policiers investissent les bureaux d’Investing Technics. Ils découvrent un laboratoire dans lequel d’autres loups-garous sont conditionnés afin que les gènes se phasent entre elles. 

Broyles arrête Mark Frank, le développeur du disque-gènes et président d’Investing Technics. Les loups-garous sont sauvés grâce à William qui retire les disques-gènes. 

Charlie : Pourquoi vous avez crée ces monstres ?
Mark : J’en ai marre d’Investing Technics ! Je voulais me faire passer pour mort afin que tout le monde retire ses investissements dans Investing Technics et faire un grand coup en utilisant ces disques-gènes qui permettraient de fusionner plusieurs gènes entre elles et ainsi je me serais débarrassés des gens qui m’en voulaient d’avoir tout perdu en investissant Investing Technics en simulant ma mort car personne ne pouvait rien me faire ! Et en revenant à la vie, j’aurais pu me faire une nouvelle clientèle ! Spengler n'est qu'un dommage collatéral ! C'était la première expérience, et il a échappé à notre contrôle !
Lincoln : Money, money, money …

Lieu inconnu, alter-univers

 Olivia : C’est OK. Je prendrais en otage le Pentagone !

FIN.

samedi 12 novembre 2011

EPISODE 4 : ZFT

EPISODE 4 : ZFT

Olivia est toujours à l’hôpital. Elle n’est pas là pour elle, mais pour sa mère. En effet, elle a le cancer évolué de la rate. Il ne lui reste plus qu’une semaine avant de mourir. Un médecin vient à ses côtés.

Médecin : Bonjour. Nous allons devoir lui administrer un sédatif afin qu’elle n’épuise pas trop ses forces et qu’elle soit prête pour l’opération lundi prochain.
Olivia : L’opération ?
Médecin : Oui. Votre sœur Amy a accepté qu’on lui prélève les organes afin de sauver des vies après le décès de votre mère. L’opération aura lieu dans une semaine pile.
Olivia : Hé bien je suppose que la décision te revient, maman.
Marilyn : Si mes organes peuvent sauver des vies et si je peux finalement ne pas mourir inutilement à cause de ce cancer qui m’aura bientôt tué je suis d’accord.
Olivia : Tu ne vas pas – le téléphone sonne – Désolé, je dois répondre, c’est le travail. – Olivia décroche –
Broyles : Nous avons un cadavre entre Union Street et Mall Avenue. Vous devez venir immédiatement, nous avons trouvé l’empreinte d’un de vos amis …

Olivia dit au revoir à sa mère, puis accourt vers sa voiture, pour partir en direction de la scène du crime. Elle y retrouve Charlie et Lincoln, tandis que William et Clara arrivent sur place, peu à peu, et constatent à leur tour l’horreur de la scène.

Ruelle entre Union Street et Mall Avenue

Deux cadavres sont étendus l’un contre l’autre. Ils semblent avoir été « fondus », dos à dos, entre eux et l’un des deux cadavres n’a plus de mâchoire, il ne lui reste, en vérité, que les yeux et le nez. William et Clara observent alors le corps. Pendant ce temps, Broyles fait l’état des lieux à son équipe.

Broyles : Deux corps, cousus entre eux comme si leur peau avait été fondue puis réchauffée afin qu’elles se solidifient entre elles. Je ne suis pas William, mais je suis sûr que ceci soit lié à ZFT.
Olivia : ZFT ?!
Broyles : Oui, vos amis. Enfin je dis ça parce que vous nous en avez parlé la semaine dernière, avec le papier sur lequel était écrit leur nom. Mais on a donc retrouvé les empreintes de Nathan Trightens sur les deux cadavres. C’est un ingénieur travaillant régulièrement pour le compte de Global Fringe Sciences Network, une des sous-entreprises créées par ZFT.
Charlie : On sait ce qui s’est passé ou bien ?
Broyles : On a récemment découvert que cet homme travaillait sur une avancée génétique, un ver fusionné à une parcelle de peau humaine, volé dans les locaux de Ingenery Wall il y a un mois environ. Le ver avait ainsi une apparence plus humaine, mais, étant devenu incontrôlable et sa taille n’étant que grandissante, Trightens a été obligé de s’en débarrasser et a ensuite quitté son appartement.
Lincoln : Pas de traces d’un composé chimique ?
Broyles : Pas à notre connaissance, mais il semble que de l’acide ait été dispersé sur les corps afin de les détruire, ce qui a échoué. On dirait bien que les corps ne peuvent être détruits.
William : C’est tout à fait normal ! – s’exclama William, soulevant le cadavre n°1 – Voici ce que j’ai découvert : un champignon a dévoré la peau du premier homme, et le second n’a rien, tout simplement parce qu’il s’agit d’une victime de Cole McDonnell, l’homme qui ne pouvait pas être tué. Une particularité génétique a semble-t-il affecté le mort lorsque Cole a touché sa victime. Mais comme elle est morte trop tôt, son ADN n’a pas pu se phaser avec cette particularité génétique et il est donc mort. Mais selon certains de mes compatriotes, il se pourrait qu’il se réactive suite à un procédé complexe de ré-organisation génétique.
Olivia : Ca ne nous intéresse pas, William.
William : Oh oui. Euh je disais donc que cette gène d’invincibilité a été partagée lorsque les deux corps ont été en contact, ce qui signifie que le second homme a été « soudé » au premier, la victime de McDonnell, vivant !
Olivia : Quoi ?! C’est donc pour ça que le second n’a pas été infecté par le champignon, il est resté en vie assez longtemps pour que les gènes se phasent.
William : Et d’après mes recherches, ça prend environ un jour.
Lincoln : Il a agonisé un jour ?
William : Au minimum. Et selon mes déductions, le corps enfin les corps sont dans cette ruelle depuis presque trois jours.
Clara : Ce n’est pas tout. Les organes du second corps ont été volés, pré-mortem, ce qui signifie qu’il était encore vivant, lorsque les organes ont été volés mais que les gènes avaient déjà été phasées. Mais les organes sont vitaux pour survivre, même cette gène d’invincibilité ne peut pas les remplacer, il est donc mort pendant qu’on lui subtilisait ses organes. Le foie, le cœur, les reins, les poumons, tout a été pris.
Broyles : Mais ils veulent faire quoi, avec tout ça ?!
Olivia : Je l’ignore mais on devrait retrouver Trightens au plus vite !

Appartement de Trightens, Brooklyn

Olivia, Lincoln, Charlie, William et Carla sont tous dans l’appartement. Ils cherchent ce qui pourrait les mener sur une piste afin de trouver son adresse. William et Olivia découvrent alors une pièce secrète, qui les mène à une sorte de petit laboratoire.

Pendant ce temps, Carla, Lincoln et Charlie fouillent l’appartement, qui a été complètement ravagé par une explosion. Dans les décombres, Lincoln découvre un nouveau corps soudé, lui aussi infecté d’un champignon. Le premier corps est complètement détruit et le deuxième n’a plus d’organes. Selon Carla, les deux corps sont morts depuis plus d’une semaine. 

Dans la salle secrète, William et Olivia découvrent une dizaine de ces corps soudés, mais tous les corps sont presque dissous, les champignons ayant réussi à dévorer tous les corps, ce qui semble indiquer à William que la gène d’invincibilité ne s’était pas transmise. La rigidité du plus vieux cadavre remonte à deux mois. 

Il semblerait donc que Trightens ait poursuivi McDonnell depuis plus de mois, ce qui coïncide à l’époque de ses premiers meurtres. Travaillaient-ils de concert ? Là n’est pas la question, car William a trouvé un corps, victime de McDonnell, démembré. 

William comprend alors que Trightens avait découvert qu’une seule petite cellule de cette gène d’invincibilité pouvait être transmise. Mais pas par le toucher unique, un autre procédé devait être ajouté à cette combinaison afin d’obtenir la transmission. Mais à chaque fois, les organes sont volés. Pourquoi ? Pas le temps de poser plus de questions, Olivia reçoit un appel : Broyles lui demande de venir car un autre cadavre a été découvert.

Ruelle 

Olivia : Qui sont-ils ?
Broyles : Jack Torman et Phil Mendons, les deux autres laborantins qui travaillaient avec Trightens sur cette gène volée. Mais cette fois, on dirait que Trightens propage la gène d’invincibilité à travers d’autres personnes mais ne les tue pas. On dirait qu’il est à cours de « gens invincibles ».
Olivia : Il attend de propager suffisamment le virus afin d’ensuite récupérer les organes ?
Carla : Exact. Un tir groupé, et ensuite il en laisse un seul en vie pour continuer à propager la gène.
Lincoln : Mais on ne sait toujours pas où ça nous mène, et surtout ce qu’il fait des organes !
Charlie : Nous avons une piste.
Olivia : Ah ?
Charlie : On a passé au crible tous les papiers dans l’appartement de Trightens, et on a découvert qu’il y avait une adresse, qu’on ne pouvait voir que sous la lumière noire. 18 rue Evergreen Place à New North Wington.
Lincoln : On y va alors.
Charlie : Non, il n’y a absolument aucune maison là bas.
Broyles : Quoi ?
Charlie : C’est un champ gravitationnel de masse à énergie quantique, ou en terme plus simplifié -
William : – un aimant à vortex universel !
Charlie : Euh exact.
Broyles : Quoi, ça veut dire qu’on va aller dans un autre univers ?
Lincoln : Wooooh, je comprends pas là on m’explique ?
Olivia : On a découvert l’existence d’un autre univers il y a quelques temps, grâce à ZFT. Ils ont tentés d’y pénétrer mais on a réussi à faire échouer cette tentative. Malheureusement, nous n’avons pas pu capturer ces gens.
William : J’ai une Ceinture à Quantum de Masse mais j’ignore si elle est encore fonctionnelle.
Olivia : Allez la chercher, on doit aller dans cet autre univers.

18 Rue Evergreen Place, New North Wington, Comté de New York

Grâce à la ceinture de quantum, Olivia parvient à aller dans ce second monde, accompagné de Charlie et Lincoln et Broyles. Tous les 4 pénètrent dans la maison, qui dans cet univers existe, et prennent en flagrant délit de « fusion de corps » Trightens. Il est aussitôt arrêté. En attendant la ré-ouverture de la brèche, Olivia interroge Trightens.

Olivia : Pourquoi vous avez fait ça ?
Trightens : ZFT.
Olivia : On le sait déjà.
Broyles : Dites nous de l’inédit.
Trightens : J’ai administré un sédatif très puissant, le CX-09, qu’on ne trouve que dans ce monde, aux cadavres devenus « calcaire-mens » pour les coller à des gens vivants. Ainsi, la gène d’invincibilité se propage. J’attends environ un jour et je récupère les organes, qui sont devenus invincibles et survivent à la transplantation.
Olivia : La transplantation vers où ?!
Trightens : Les métamorphes … Mais enfin ! Vous n’avez pas compris, ceci est l’avenir ! Les clones sont les métamorphes et c’est – s’écroule -

Une balle vient de pénétrer le crâne de Trightens, qui s’écroule. Olivia a repéré le tueur et s’élance à sa poursuite. Lincoln la suit, mais la perd rapidement car les ruelles de New North Wington sont très petites et labyrinthiques. Olivia rattrape le tueur très facilement, voir trop. 

Olivia : Ne bougez plus ! A toutes les … Quoi ?
??? : Inutile. En ma présence, tous les éléments technologiques sont coupés. Plus de signal.
Olivia : Quoi ?! Mais … vous faites ça comment ?!
??? : Peu importe, Olivia.
Olivia : Vous connaissez mon nom ?!
??? : Ecoutez Olivia, si nous nous rencontrons actuellement c’est que je l’ai voulu. Rien ne se passe sans mon accord, en ce qui me concerne.
Olivia : Vous vous prenez pour Dieu ou quoi ?!
??? : Reposez cette arme. Je ne suis pas Dieu. Je suis seulement le maître de mon destin, j’ai réussi à le dompter et à le façonner à ma guise. Bien sûr je ne peux pas modifier le passé, car le destin c’est l’avenir, le futur.
Olivia : La ferme !
??? : Mon nom est David Robert Jones. Je peux vous aider. Je peux sauver votre mère …

FIN.

samedi 5 novembre 2011

EPISODE 3 : La chimère

EPISODE 3 : La chimère

Ascenseur du laboratoire Ingenery Wall – 08h15

Un homme bedonnant d’une cinquantaine d’années, un jeune livreur pas rassuré, une comptable bien affirmée, un homme trentenaire à l’allure suspecte et une jeune femme qui est stressée, sont dans un ascenseur.
Kylie (la comptable) : Vous ne travaillez pas ici, petite merde. Allez vous trouver du travail !
Matthew (le jeune livreur) : Je vous demande pardon ?! Vous êtes qui d’abord ?!
Kylie : Et vous, vous livrez quoi ?!
Matthew : Bah …
Kylie : Bien je vois que vous n’avez rien d’autre à ajouter.
Carlos (le cinquantenaire) : Laissez le
Kylie : Voyons, Carlos ! Cela fait trente ans que vous travaillez ici, et vous ne vous êtes jamais pris d’affection pour qui conque, cela ne va pas commencer avec un livreur extérieur à la boîte, quand même!
John : TA GUEULE !
John dégaine une arme sophistiquée qui fait exploser la tête de Kylie. Lory est apeurée, Carlos et Matthew pas beaucoup, bien que celui-ci soit stressé. L’ascenseur s’ouvre, John prend prend Lory en otage, et déclare qu’ils vont braquer l’institut.
Matthew : Je suis désolé, je veux pas faire ça, dit-il en pleurant et en dépouillant les gens à terre.
Carlos : Ta gueule, j’t'ai élevé en homme !
Matthew : Tu crois qu’être un homme c’est voler ?!
Carlos : Je suis ton père, tu me parles autrement, cria-t-il en prenant Matthew à la gorge.
Un des otages tente de s’enfuir, mais il se fait tirer dessus. Carlos envoie le directeur à l’ascenseur, le directeur passe la carte. Soudain, Carlos s’avance et découvre avec stupeur que c’est le vide, le directeur tente de le pousser mais Matthew intervient et le pousse lui. Il tombe dans le vide en criant.

Deux femmes révoltées poussent Carlos qui tombe aussi dans le vide, Matthew, énervé, les tue.
Un bruit sourd se fait entendre. John n’est pas inquiété. Son but est de voler des têtes cryogénisées afin de créer le clone de son frère mort, et dont la tête a été coupée. Soudain, une chose semble sortir de l’ascenseur en le défonçant. Matthew s’approche, et ne voit rien. Il se retourne en faisant le pouce levé, mais il est transpercé par une sorte de queue de scarabée et des dents d’araignées l’avalent puis le monstre retourne se cacher.

John, en laissant Lory seule, va voir ce qu’il y a. Lory le pousse et celui ci se fait rattraper au vol par une patte d’oiseau géant, qui le pourfend. Réagissant au même moment, Walter ordonne la mise en quarantaine du bloc. Le bloc est mis sous ambre, tout le monde est mort, sauf Lory qui s’est échappée.
La Fringe Division arrive, William en premier.

William : Carl ! Regardez, c’est de l’ambre !
Carla : Willy !
William : Vous êtes ?
Carla : Arrêtez ce jeu.
William : D’accord, mais j’adorais détruire des vers géants – on découvre qu’il avait une console dans les mains et l’éteint -
Carla : William, grandissez un peu.
William : Pourquoi on nous a appelé ?
Broyles, avec sa carrure habituelle : 114 victimes, et trois braqueurs, dans l’ambre. Une seule survivante : Lory Hanson, 23 ans. Elle nous a dit qu’une bête géante, avec des pattes d’aigles, des dents d’araignée et une queue de scarabée a dévorée les braqueurs en passant par l’ascenseur. Elle a disparue ensuite.
Olivia : (à Lory) D’accord, alors vous avez vu une bête. C’était quoi ?
Lory : Elle était … énorme, 2 mètres sur 5 mètres au moins !
Olivia : D’accord … Vous dites que c’était plusieurs animaux ?
Lory : Oui, j’ai pu voir que ça avait des ailes, des pattes d’oiseau, des dents d’araignées (et des yeux aussi), des poils d’araignée sur le corps mais des plumes sur les ailes et une queue de scarabée ! Cette chose a littéralement dévorée les trois gars !
Olivia : Hum hum … Il n’est pas étonnant que ce soit une bête crée par le laboratoire.
Lory : Ecoutez, c’était monstrueux, je sais que Jàn Meoxica, un chercheur mexicain, venait de faire une importante découverte sur la génétique et la fusion mais … écoutez, je ne faisais qu’autopsier les têtes qu’on nous avait donnés, j’en sais pas plus !
Olivia : Okay, mais c’est très important, est-ce que vous vous souvenez de … – son téléphone sonne – Okay, euh, Lincoln vient lui poser des questions.
Lincoln : Yep, alors les braqueurs avaient ils un …
Olivia : Allô ?
Femme : Vous êtes bien Olivia Dunham, fille de Marylin Dunham ? Si oui, venez vite à l’hôpital, chambre 203 …
Olivia part au quart de tour et disparaît à l’horizon. Soudain, le sol se craquelle, un bruit sourd se fait entendre, au loin, de la fumée et un énorme morceau de terre qui s’envole. La fumée se dissipe : la chimère est là !
Charlie et Lincoln sont horrifiés : Olivia est partie dans cette direction. La Fringe Team part à la poursuite de la bête, mais elle est déjà loin, elle s’enfonce dans la forêt …

Hôpital – 9h10

Olivia : Maman, c’est pas vrai !
Marilyn : Olivia … Tu as été … courageuse … tu as affronté beaucoup … de choses … mais … tu n’as plus … besoin de moi …
Olivia : Mais …
Marilyn : Pas de mais … J’ai le cancer évolué de la rate. Je vais mourir …
Olivia : Je t’en supplie ne pars pas !
Marilyn : Tu as encore … deux semaines … Olivia … deux semaines avec moi … ne les gâchons pas …

Bureau du secrétaire à la défense Walter Bishop – 9h35

Olivia : Monsieur le secrétaire ! Ma mère a … ma mère a été infectée par le virus du cancer évolué !
Walter : Ah, j’en suis désolé pour vous. Les essais clinique ont aboutis à un virus évolué qui s’est vite transformé en cancer et on ne peut l’attraper qu’en ayant jamais eu la varicelle.
Olivia : Mais …
Walter : Ecoutez. Voici trois cartes de visites. Regardez, prenez les mots de chaque première consonne que vous trouverez de chaque carte de visites. Une fois ceci fait, vous obtiendrez trois mots. A vous de ne garder que les premières lettres et en faire un nom. Je ne peux pas plus vous aider …
Olivia : Merci – au loin – je vous en foutterais moi des puzzles !
Walter : Ce ne sont pas des puzzles mais une énigme …

Voiture d’Olivia Dunham – 9h50

Olivia : Okay, le T … le Z … le F … Time Ze Full. Je dois remettre ça dans l’ordre hein. Hé bien … TFZ, je vais voir si ça donne quelque chose – tape sur l’ordinateur TFZ – Aucun résultat … Bon hé bien essayons FTZ … Oh !!
La voiture est broyée par des pattes et la chimère volante l’emmène dans les cieux. Une rocket lui explose en pleine face, et la voiture s’écrase dans un lac. Dans la voiture, Olivia est inconsciente et une chose bouge à l’intérieur de son ventre.
Charlie plonge instantanément la sauver et la ramène sur la berge.
Charlie : Ne nous quittes pas !
Lincoln : Olivia, c’est pas vrai !
Charlie : C’est quoi ces trucs qui bougent ?!
William : Oh non …

Laboratoire de William – 10h15

William : 150 cl de Lorizépadémine, 10 cl de hachich, et 15 ml de lait. Clara ! Malaxez ! Et faites bouillir !
Carla : Plus facile à dire qu’à faire ! J’écrase déjà les comprimés !
William : Dépêchez vous !
Charlie : C’est quoi ces trucs ?!
William : Des larves ! J’ignore comment elles sont arrivées là mais je sais comment les éradiquer : un gaz fortement empoisonnant. Olivia ne risque rien mais elle ne pourra plus parler durant quelques jours.
Charlie : Vous en êtes sûr ?
William : Fichez moi la paix, bande de crevards ! Prenez un sou et mangez un chien !
Charlie : Vous … vous êtes maboule ?! Ou seulement idiot ?! C’est pas le moment !
William : LA FERME ! Bon ; Racla, vous avez finie ?!
Carla : Racla ?
Lincoln : Oui c’est un anagramme de Carla.
Charlie : On s’en branle à mort ! Y’a Olivia qui est en train de crever !
Carla : Okay c’est bon !
William : Bien. Faites la chauffer à 250°C pour bien que le hachich et le Lorizépadémine se mélangent et forment le poison !
Charlie : Et le lait ?
William : C’est pour que ce soit buvable, mongol !
Charlie : Dépêchez vous, ça gonfle !
Carla : C’est bon, je sens même l’odeur.
William : Vite, vite !
Olivia boit la solution. On entend quelques petits cris, puis plus rien, le ventre ne bouge plus.
Carla : On les enlève ?
William : Pas la peine, ce ne sont que des larves, elles seront évacuées. Bref, allons-y !
Charlie : Où ça ?
Broyles – qui arrive par magie - : A North Westbrook.

Égouts de North Westbrook – 10h55

Dans les égouts, un cri se fait entendre : la chimère est ici.
Charlie : Comment vous avez su pour les larves ?
William : Un type m’avait contacté pour un partenariat il y a 20 ans. L’expérience avait ratée, et un monstre mi-araignée et mi-scarabée était né. Après plusieurs mois de recherches, j’ai pu trouver l’antidote, qui était le venin lui même du scarabée. Ainsi mélangé au hachich, cela fit un poison très puissant qui tua la bête sur le coup.
Lincoln : Mais c’était pas du venin de scarabée avec Olivia.
William : Non seulement ça aurait tué les larves, mais Olivia avec !
Charlie : Réfléchis, de temps en temps Lincoln. Lincoln ?
Lincoln : Chut … Au dessus …
William : Quoi qu’est-ce ?! – se fait propulse au loin par une patte géante –

Les tirs fusent. Repli immédiat mais au dernier moment, William ferme la porte, et reste seul avec la bête. Après avoir tenté de l’affronter, il récupère le venin et retourne se cacher. Il fait chauffer et retourne dans les égouts, après avoir poursuivi la bête pendant une centaine de mètres, il dépose la bombe et court comme il n’a jamais autant couru !

La bombe explose, le poison remplit la salle : la bête s’effondre, mais se fait bien mitrailler quand même. A l’hôpital, un homme bizarre, boutonneux, d’assez petite taille et blond dépose un papier sur la table d’Olivia, qui se réveille juste après que le gars soit partit.

Elle ouvre le papier et il y a écrit : Ze Full Time …

Fin.