dimanche 20 novembre 2011

EPISODE 5 : Le trigramme

San Francisco, Ruelle déserte

Une femme est au téléphone. Elle est plutôt jeune. Elle marche seule dans une ruelle.

Femme : Ouais je sais il est plutôt beau gosse. Ouais non mais de toutes façons je vais le revoir, demain. Ouais je vais au casino tu sais. Attends. J’entends des pas ! Qui que vous soyez, sortez !

La jeune femme commençait à paniquer en montrant le téléphone qui faisait de la lumière vers la direction où elle voulait regarder. Des pas lourds se firent entendre, et une silhouette semblait se dessiner sur les toits. Elle se rapprochait très rapidement, et commença à s’accrocher au mur, tel Spider-Man.
Il se déplaça très rapidement derrière la jeune femme, elle n’était pas plus rassurée.

Femme : Je crois que c’est un de ces pervers fans. Bah oui depuis que j’ai fait ce film là en jupette j’ai que des pervers à mes trousses.

L’homme avait une respiration plutôt bruyante mais la fille ne l’entendait pas à cause de son interlocutrice à l’autre bout du fil. L’homme sortit enfin de la pénombre, et sa bouche et son nez semblaient être reliés par un museau. Il bavait et lorsqu’enfin il se dévoila à la lumière, on put aisément reconnaître un loup.

La bête de deux mètres, qui tenait sur ses deux pieds, hurla au ciel tandis que sa future victime se retourna et laissa tomber son téléphone au sol, frappée de stupeur. La créature, presque fantastique, souleva sa lourde et géante main. En sortirent des griffes, qu’il abattit sur la pauvre femme qui s’écroula. Une dizaine de jeunes qui passaient par là accoururent à son secours et mirent en fuite le loup, mais c’était trop tard : la femme avait été vidée de son sang … 


Il est cinq heures du matin lorsque la Fringe Division arrive sur le terrain. Charlie en premier, suivi de Lincoln, William et Clara, tous les trois dans la même voiture où William a semble-t-il emporté une … vache.

Lincoln : Non mais franchement ! On peut me dire pourquoi vous avez pris une vache avec vous ?
William : Il faut bien petit-déjeuner.
Lincoln : Vous allez manger une vache ?!
William : Pas moi ! Le loup !
Charlie : Il me semble que les loups vivent la nuit. Mais pourquoi vous me parlez de loups ?
Clara : Il a vu un reportage sur les loups-garous et souhaite en attirer un.
Broyles : Ca tombe bien. On a une victime, c’est déjà la sixième. Vous n’allez pas en croire vos yeux.
Lincoln : Oh mon dieu !
Charlie : Un loup-garou ?
Broyles : Ca c’est rien du tout. La bête a dû être surprise par quelqu’un, regardez ces photos, auparavant, les victimes étaient dépecées, la peau était arrachée et les veines dévorées.
William : Incroyable ! Il n’y a plus de sang !
Carla : C’est bizarre, il n’y aucune goutte au sol !
Broyles : D’après les anciens meurtres, un seul coup de griffe, et hop le sang disparaît du corps de la victime. Ensuite la bête mange le corps et ne laisse qu’un squelette.
Lincoln : Des débuts de pistes ?
Carla : Il n’y a rien. Si c’était un loup-garou, il est très soigneux car il n’a pas laissé un seul poil !
Charlie : Et pour Olivia, aucune pistes ?
Broyles : Toujours rien …

Harvard, Laboratoire de William

Le corps arrive au laboratoire ; William s’empresse de sortir ses outils. William pense alors à remplir la tête d’une pâte de cuisine pour peser la masse du cerveau. William veut en effet peser le cerveau pour, par soustraction, déterminer la quantité de sang et d’autres liquides perdus. En effet, la tête a été arrachée et vidée. William pense donc qu’il ne serait pas étonnant que la théorie du loup-garou s’avère.

Carla se lance dans la préparation culinaire et William s’attache à trouver des formules chimiques pour déterminer si les griffes sont bien des os. Carla termine la préparation puis observe ensuite le corps de la défunte afin de découvrir n’importe quelles preuves.

L’expérience de la pâte permet d’apprendre que la victime s’est d’abord fait vider de son sang. William remarque aussi de l’acrylique colorant sur les blessures, un composé qui rentre dans la composition du vernis à ongles. Mais William se demande où est passé le cerveau.

Charlie qui mène l’enquête à San Francisco, annonce à Carla par téléphone que la jeune femme venait de sortir d’une boîte d’une nuit après une séance de dédicace, quand elle s’est faite attaquer. Mais sur les caméras, on dirait qu’elle est attaquée par une chose invisible, car en effet, l’agresseur ou la créature n’apparaît pas sur les enregistrements.

William quant à lui découvre la composition du morceau de griffe prélevé sur place, sans doute surpris par les jeunes, le démon n’a pas regardé où il griffait et a raclé le sol. Le résultat est sans appel : c’est de l’os ! William confirme que la griffe était faite d’os comme celle des loups-garous, et Lincoln propose d’utiliser la vache de William. D’abord sceptique, Charlie accepte finalement avant de recevoir un appel : un autre corps a été trouvé.

Ruelle de San Francisco

Même jour, même ruelle, sauf qu’il est minuit. Les policiers s’attendent à voir arriver le loup-garou mais rien ne se passe. Les heures défilent, une heure, deux heures, trois heures, quatre heures passent sans que rien ne montre le bout de son nez. Un lapin apparaît alors timidement, avant d’être embroché vivant par une sorte d’ongle géant : une griffe ! La bête est là !

La police donne l’assaut, des tirs de balles et du gaz lacrymogène et soporifique est lancé. La bête ne peut pas résister bien plus longtemps et s’écroule.

Commissariat de San Francisco

Il est déjà midi lorsque la bête, redevenue finalement humaine, se réveille. Il tente de donner quelques explications aux policiers mais personne ne l’écoute. Dans la pièce d’à côté, Lincoln énumère les informations qu’il a pu récolter.

Lincoln : Il s’agit donc de Gary Spengler. Il a vingt-huit ans et est passionné d’automobile mais aussi dans les bibelots chinois qui selon lui auraient des effets sur le corps humain.
Charlie : Quoi, c’est un contorsionniste ?
Lincoln : Non, il croit vraiment qu’on peut devenir des animaux.
Gary : OUI ET SI JE N’AI PAS LA FORMULE DANS UNE HEURE VOUS VERREZ CE QUI VA SE PASSER !!

Après six heures d’avion, William et Carla arrivent enfin afin d’examiner l’homme. Ils le prennent sous toutes les coutures.

Gary : Il ne vous reste que 30 minutes.
William : Clara, veuillez notez que l’individu possède de très longs poils, qu’il a .. Euh pardon, vous disiez ?
Gary : Il y a un trigramme, tatoué sur mon torse. Il est pas là pour faire joli, alors il me faut l’incantation pour rester humain !
William : Pardon ?
Gary : La journée je peux rester humain en récitant une incantation qui active le trigramme et canalise la puissance du loup-garou ! Mais la nuit, le trigramme ne fonctionne pas et à partir de minuit je suis hors de contrôle. Je ne sais pas ce que je fais mais un loup-garou ça mange alors je ne fais pas que du bien ! Mais il arrivera la même chose si je ne récite pas l’incantation dans 25 minutes !
William : Ecoutez les fantaisies, cela n’a jamais été mon affai-
Gary : Mais la ferme ! Je vais probablement tous vous bouffer les uns après les autres ! Je vis dans une maison de campagne éloignée afin que je ne fasse de mal à personne lorsque je me transforme en loup-garou la nuit ! L’aller-retour prend vingt minutes, vous DEVEZ partir maintenant !
William : Non mais dites donc vous
Gary : Vous êtes bouchés, débiles, ou autre chose ?! Si vous m’énervez ça va accélérer le proc- … Ca y’est ça commence, sortez ! SORTEZ !!!

L’homme commençait à convulser, tandis que ses pupilles roulaient dans tous les sens, l’homme qui ne mesurait à peine 1m70 semblait être l’homme le plus grand du monde désormais et détruisit la lampe. Sa mâchoire se transforma en museau, comme pour celui d’un loup, ses poils grandissaient jusqu’à recouvrir totalement son corps, et des yeux écarlate brisaient l’obscurité de la pièce. 

William et Carla eurent à peine le temps de s’échapper : le loup garou défonça la porte et se jeta sur quelques gardes avant d’en emporter à manger pour le déjeuner. Depuis la fenêtre, Charlie utilisait ses aptitudes de sniper pour tirer sur la chose, mais celle-ci était beaucoup trop rapide pour lui.

Mais la bête n’alla pas loin : un train la percuta de plein fouet. Gravement blessé par le choc, le monstre avait le vente ouvert de bas en haut avec l’avant du train dedans. La bête n’avait pas complètement pris sa forme de loup-garou et n’était donc pas aussi résistant que la dernière fois. La bête reprit sa forme humaine, signifiant qu’il était mort.

Morgue St. Philip, San Francisco

William et Clara réalisent l’autopsie de l’homme loup-garou. Ils découvrent rapidement qu’une sorte de disque activait un changement d’ADN, libérant ainsi une sorte de toxique dans le sang de l’homme. La toxique contenant une parcelle d’ADN de loup, l’opération de métamorphose pouvait ainsi se dérouler assez facilement. Carla va tenter de pirater le disque afin de découvrir de nouvelles informations.

Lieu inconnu, alter-univers

Olivia et David Robert Jones sont assis l’un devant l’autre. Le lieu semble être une usine désaffectée. Deux hommes attendent derrière Jones.
Jones : Bien. Nous voilà dans un meilleur lieu.
Olivia : Ca fait deux jours que j’attends, il reste cinq jours à ma mère !
Jones : Je veux juste m’assurer que vous aviez ce qu’il faut. Vous avez passé les tests avec brio. Nous allons maintenant parler du contrat.
Olivia : le contrat ?
Jones : Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais vous donner le remède et vous laissez repartir sans aucune contrepartie.
Olivia : Bon … Que voulez vous ?
Jones : Le Pentagone.
Olivia : Quoi ?!
Jones : Dans cet univers, Olivia Dunham est l’agent du FBI qui protège le président des états-unis, Barack Obama.
Olivia : Et alors ?
Jones : On va vous intervertir, je ferais en sorte que l’Olivia de ce monde soit hors jeu afin que vous preniez sa place et que vous vous infiltriez au Pentagone. Une fois cela fait, vous ferez en sorte d’éloigner tout le monde de la salle secrète et ensuite nous braquerons le Pentagone pour récupérer ce qui me revient.
Olivia : Mais c’est insensé il y a trop de risques ! Il doit bien y avoir 300 agents au Pentagone pour protéger le président !
Jones : Nous ferons en sorte que vous soyez seule avec lui dans son bureau. Vous devrez le retenir pendant que je récupérerais le parasite toxique.
Olivia : Mais à quoi-
Jones : Pas de questions. Faites ce que je vous dit et votre mère sera saine et sauve …

Morgue St. Philip, San Francisco

Carla a réussi à pirater le disque électronique. Elle découvre de nombreuses informations comme le constructeur Investing Technics et son développeur Mark Frank, qui est apparemment mort.

Bureau d’Investing Technics, San Francisco

Charlie : POLICE !!

Charlie, Lincoln et une vingtaine d’autres policiers investissent les bureaux d’Investing Technics. Ils découvrent un laboratoire dans lequel d’autres loups-garous sont conditionnés afin que les gènes se phasent entre elles. 

Broyles arrête Mark Frank, le développeur du disque-gènes et président d’Investing Technics. Les loups-garous sont sauvés grâce à William qui retire les disques-gènes. 

Charlie : Pourquoi vous avez crée ces monstres ?
Mark : J’en ai marre d’Investing Technics ! Je voulais me faire passer pour mort afin que tout le monde retire ses investissements dans Investing Technics et faire un grand coup en utilisant ces disques-gènes qui permettraient de fusionner plusieurs gènes entre elles et ainsi je me serais débarrassés des gens qui m’en voulaient d’avoir tout perdu en investissant Investing Technics en simulant ma mort car personne ne pouvait rien me faire ! Et en revenant à la vie, j’aurais pu me faire une nouvelle clientèle ! Spengler n'est qu'un dommage collatéral ! C'était la première expérience, et il a échappé à notre contrôle !
Lincoln : Money, money, money …

Lieu inconnu, alter-univers

 Olivia : C’est OK. Je prendrais en otage le Pentagone !

FIN.

samedi 12 novembre 2011

EPISODE 4 : ZFT

EPISODE 4 : ZFT

Olivia est toujours à l’hôpital. Elle n’est pas là pour elle, mais pour sa mère. En effet, elle a le cancer évolué de la rate. Il ne lui reste plus qu’une semaine avant de mourir. Un médecin vient à ses côtés.

Médecin : Bonjour. Nous allons devoir lui administrer un sédatif afin qu’elle n’épuise pas trop ses forces et qu’elle soit prête pour l’opération lundi prochain.
Olivia : L’opération ?
Médecin : Oui. Votre sœur Amy a accepté qu’on lui prélève les organes afin de sauver des vies après le décès de votre mère. L’opération aura lieu dans une semaine pile.
Olivia : Hé bien je suppose que la décision te revient, maman.
Marilyn : Si mes organes peuvent sauver des vies et si je peux finalement ne pas mourir inutilement à cause de ce cancer qui m’aura bientôt tué je suis d’accord.
Olivia : Tu ne vas pas – le téléphone sonne – Désolé, je dois répondre, c’est le travail. – Olivia décroche –
Broyles : Nous avons un cadavre entre Union Street et Mall Avenue. Vous devez venir immédiatement, nous avons trouvé l’empreinte d’un de vos amis …

Olivia dit au revoir à sa mère, puis accourt vers sa voiture, pour partir en direction de la scène du crime. Elle y retrouve Charlie et Lincoln, tandis que William et Clara arrivent sur place, peu à peu, et constatent à leur tour l’horreur de la scène.

Ruelle entre Union Street et Mall Avenue

Deux cadavres sont étendus l’un contre l’autre. Ils semblent avoir été « fondus », dos à dos, entre eux et l’un des deux cadavres n’a plus de mâchoire, il ne lui reste, en vérité, que les yeux et le nez. William et Clara observent alors le corps. Pendant ce temps, Broyles fait l’état des lieux à son équipe.

Broyles : Deux corps, cousus entre eux comme si leur peau avait été fondue puis réchauffée afin qu’elles se solidifient entre elles. Je ne suis pas William, mais je suis sûr que ceci soit lié à ZFT.
Olivia : ZFT ?!
Broyles : Oui, vos amis. Enfin je dis ça parce que vous nous en avez parlé la semaine dernière, avec le papier sur lequel était écrit leur nom. Mais on a donc retrouvé les empreintes de Nathan Trightens sur les deux cadavres. C’est un ingénieur travaillant régulièrement pour le compte de Global Fringe Sciences Network, une des sous-entreprises créées par ZFT.
Charlie : On sait ce qui s’est passé ou bien ?
Broyles : On a récemment découvert que cet homme travaillait sur une avancée génétique, un ver fusionné à une parcelle de peau humaine, volé dans les locaux de Ingenery Wall il y a un mois environ. Le ver avait ainsi une apparence plus humaine, mais, étant devenu incontrôlable et sa taille n’étant que grandissante, Trightens a été obligé de s’en débarrasser et a ensuite quitté son appartement.
Lincoln : Pas de traces d’un composé chimique ?
Broyles : Pas à notre connaissance, mais il semble que de l’acide ait été dispersé sur les corps afin de les détruire, ce qui a échoué. On dirait bien que les corps ne peuvent être détruits.
William : C’est tout à fait normal ! – s’exclama William, soulevant le cadavre n°1 – Voici ce que j’ai découvert : un champignon a dévoré la peau du premier homme, et le second n’a rien, tout simplement parce qu’il s’agit d’une victime de Cole McDonnell, l’homme qui ne pouvait pas être tué. Une particularité génétique a semble-t-il affecté le mort lorsque Cole a touché sa victime. Mais comme elle est morte trop tôt, son ADN n’a pas pu se phaser avec cette particularité génétique et il est donc mort. Mais selon certains de mes compatriotes, il se pourrait qu’il se réactive suite à un procédé complexe de ré-organisation génétique.
Olivia : Ca ne nous intéresse pas, William.
William : Oh oui. Euh je disais donc que cette gène d’invincibilité a été partagée lorsque les deux corps ont été en contact, ce qui signifie que le second homme a été « soudé » au premier, la victime de McDonnell, vivant !
Olivia : Quoi ?! C’est donc pour ça que le second n’a pas été infecté par le champignon, il est resté en vie assez longtemps pour que les gènes se phasent.
William : Et d’après mes recherches, ça prend environ un jour.
Lincoln : Il a agonisé un jour ?
William : Au minimum. Et selon mes déductions, le corps enfin les corps sont dans cette ruelle depuis presque trois jours.
Clara : Ce n’est pas tout. Les organes du second corps ont été volés, pré-mortem, ce qui signifie qu’il était encore vivant, lorsque les organes ont été volés mais que les gènes avaient déjà été phasées. Mais les organes sont vitaux pour survivre, même cette gène d’invincibilité ne peut pas les remplacer, il est donc mort pendant qu’on lui subtilisait ses organes. Le foie, le cœur, les reins, les poumons, tout a été pris.
Broyles : Mais ils veulent faire quoi, avec tout ça ?!
Olivia : Je l’ignore mais on devrait retrouver Trightens au plus vite !

Appartement de Trightens, Brooklyn

Olivia, Lincoln, Charlie, William et Carla sont tous dans l’appartement. Ils cherchent ce qui pourrait les mener sur une piste afin de trouver son adresse. William et Olivia découvrent alors une pièce secrète, qui les mène à une sorte de petit laboratoire.

Pendant ce temps, Carla, Lincoln et Charlie fouillent l’appartement, qui a été complètement ravagé par une explosion. Dans les décombres, Lincoln découvre un nouveau corps soudé, lui aussi infecté d’un champignon. Le premier corps est complètement détruit et le deuxième n’a plus d’organes. Selon Carla, les deux corps sont morts depuis plus d’une semaine. 

Dans la salle secrète, William et Olivia découvrent une dizaine de ces corps soudés, mais tous les corps sont presque dissous, les champignons ayant réussi à dévorer tous les corps, ce qui semble indiquer à William que la gène d’invincibilité ne s’était pas transmise. La rigidité du plus vieux cadavre remonte à deux mois. 

Il semblerait donc que Trightens ait poursuivi McDonnell depuis plus de mois, ce qui coïncide à l’époque de ses premiers meurtres. Travaillaient-ils de concert ? Là n’est pas la question, car William a trouvé un corps, victime de McDonnell, démembré. 

William comprend alors que Trightens avait découvert qu’une seule petite cellule de cette gène d’invincibilité pouvait être transmise. Mais pas par le toucher unique, un autre procédé devait être ajouté à cette combinaison afin d’obtenir la transmission. Mais à chaque fois, les organes sont volés. Pourquoi ? Pas le temps de poser plus de questions, Olivia reçoit un appel : Broyles lui demande de venir car un autre cadavre a été découvert.

Ruelle 

Olivia : Qui sont-ils ?
Broyles : Jack Torman et Phil Mendons, les deux autres laborantins qui travaillaient avec Trightens sur cette gène volée. Mais cette fois, on dirait que Trightens propage la gène d’invincibilité à travers d’autres personnes mais ne les tue pas. On dirait qu’il est à cours de « gens invincibles ».
Olivia : Il attend de propager suffisamment le virus afin d’ensuite récupérer les organes ?
Carla : Exact. Un tir groupé, et ensuite il en laisse un seul en vie pour continuer à propager la gène.
Lincoln : Mais on ne sait toujours pas où ça nous mène, et surtout ce qu’il fait des organes !
Charlie : Nous avons une piste.
Olivia : Ah ?
Charlie : On a passé au crible tous les papiers dans l’appartement de Trightens, et on a découvert qu’il y avait une adresse, qu’on ne pouvait voir que sous la lumière noire. 18 rue Evergreen Place à New North Wington.
Lincoln : On y va alors.
Charlie : Non, il n’y a absolument aucune maison là bas.
Broyles : Quoi ?
Charlie : C’est un champ gravitationnel de masse à énergie quantique, ou en terme plus simplifié -
William : – un aimant à vortex universel !
Charlie : Euh exact.
Broyles : Quoi, ça veut dire qu’on va aller dans un autre univers ?
Lincoln : Wooooh, je comprends pas là on m’explique ?
Olivia : On a découvert l’existence d’un autre univers il y a quelques temps, grâce à ZFT. Ils ont tentés d’y pénétrer mais on a réussi à faire échouer cette tentative. Malheureusement, nous n’avons pas pu capturer ces gens.
William : J’ai une Ceinture à Quantum de Masse mais j’ignore si elle est encore fonctionnelle.
Olivia : Allez la chercher, on doit aller dans cet autre univers.

18 Rue Evergreen Place, New North Wington, Comté de New York

Grâce à la ceinture de quantum, Olivia parvient à aller dans ce second monde, accompagné de Charlie et Lincoln et Broyles. Tous les 4 pénètrent dans la maison, qui dans cet univers existe, et prennent en flagrant délit de « fusion de corps » Trightens. Il est aussitôt arrêté. En attendant la ré-ouverture de la brèche, Olivia interroge Trightens.

Olivia : Pourquoi vous avez fait ça ?
Trightens : ZFT.
Olivia : On le sait déjà.
Broyles : Dites nous de l’inédit.
Trightens : J’ai administré un sédatif très puissant, le CX-09, qu’on ne trouve que dans ce monde, aux cadavres devenus « calcaire-mens » pour les coller à des gens vivants. Ainsi, la gène d’invincibilité se propage. J’attends environ un jour et je récupère les organes, qui sont devenus invincibles et survivent à la transplantation.
Olivia : La transplantation vers où ?!
Trightens : Les métamorphes … Mais enfin ! Vous n’avez pas compris, ceci est l’avenir ! Les clones sont les métamorphes et c’est – s’écroule -

Une balle vient de pénétrer le crâne de Trightens, qui s’écroule. Olivia a repéré le tueur et s’élance à sa poursuite. Lincoln la suit, mais la perd rapidement car les ruelles de New North Wington sont très petites et labyrinthiques. Olivia rattrape le tueur très facilement, voir trop. 

Olivia : Ne bougez plus ! A toutes les … Quoi ?
??? : Inutile. En ma présence, tous les éléments technologiques sont coupés. Plus de signal.
Olivia : Quoi ?! Mais … vous faites ça comment ?!
??? : Peu importe, Olivia.
Olivia : Vous connaissez mon nom ?!
??? : Ecoutez Olivia, si nous nous rencontrons actuellement c’est que je l’ai voulu. Rien ne se passe sans mon accord, en ce qui me concerne.
Olivia : Vous vous prenez pour Dieu ou quoi ?!
??? : Reposez cette arme. Je ne suis pas Dieu. Je suis seulement le maître de mon destin, j’ai réussi à le dompter et à le façonner à ma guise. Bien sûr je ne peux pas modifier le passé, car le destin c’est l’avenir, le futur.
Olivia : La ferme !
??? : Mon nom est David Robert Jones. Je peux vous aider. Je peux sauver votre mère …

FIN.

samedi 5 novembre 2011

EPISODE 3 : La chimère

EPISODE 3 : La chimère

Ascenseur du laboratoire Ingenery Wall – 08h15

Un homme bedonnant d’une cinquantaine d’années, un jeune livreur pas rassuré, une comptable bien affirmée, un homme trentenaire à l’allure suspecte et une jeune femme qui est stressée, sont dans un ascenseur.
Kylie (la comptable) : Vous ne travaillez pas ici, petite merde. Allez vous trouver du travail !
Matthew (le jeune livreur) : Je vous demande pardon ?! Vous êtes qui d’abord ?!
Kylie : Et vous, vous livrez quoi ?!
Matthew : Bah …
Kylie : Bien je vois que vous n’avez rien d’autre à ajouter.
Carlos (le cinquantenaire) : Laissez le
Kylie : Voyons, Carlos ! Cela fait trente ans que vous travaillez ici, et vous ne vous êtes jamais pris d’affection pour qui conque, cela ne va pas commencer avec un livreur extérieur à la boîte, quand même!
John : TA GUEULE !
John dégaine une arme sophistiquée qui fait exploser la tête de Kylie. Lory est apeurée, Carlos et Matthew pas beaucoup, bien que celui-ci soit stressé. L’ascenseur s’ouvre, John prend prend Lory en otage, et déclare qu’ils vont braquer l’institut.
Matthew : Je suis désolé, je veux pas faire ça, dit-il en pleurant et en dépouillant les gens à terre.
Carlos : Ta gueule, j’t'ai élevé en homme !
Matthew : Tu crois qu’être un homme c’est voler ?!
Carlos : Je suis ton père, tu me parles autrement, cria-t-il en prenant Matthew à la gorge.
Un des otages tente de s’enfuir, mais il se fait tirer dessus. Carlos envoie le directeur à l’ascenseur, le directeur passe la carte. Soudain, Carlos s’avance et découvre avec stupeur que c’est le vide, le directeur tente de le pousser mais Matthew intervient et le pousse lui. Il tombe dans le vide en criant.

Deux femmes révoltées poussent Carlos qui tombe aussi dans le vide, Matthew, énervé, les tue.
Un bruit sourd se fait entendre. John n’est pas inquiété. Son but est de voler des têtes cryogénisées afin de créer le clone de son frère mort, et dont la tête a été coupée. Soudain, une chose semble sortir de l’ascenseur en le défonçant. Matthew s’approche, et ne voit rien. Il se retourne en faisant le pouce levé, mais il est transpercé par une sorte de queue de scarabée et des dents d’araignées l’avalent puis le monstre retourne se cacher.

John, en laissant Lory seule, va voir ce qu’il y a. Lory le pousse et celui ci se fait rattraper au vol par une patte d’oiseau géant, qui le pourfend. Réagissant au même moment, Walter ordonne la mise en quarantaine du bloc. Le bloc est mis sous ambre, tout le monde est mort, sauf Lory qui s’est échappée.
La Fringe Division arrive, William en premier.

William : Carl ! Regardez, c’est de l’ambre !
Carla : Willy !
William : Vous êtes ?
Carla : Arrêtez ce jeu.
William : D’accord, mais j’adorais détruire des vers géants – on découvre qu’il avait une console dans les mains et l’éteint -
Carla : William, grandissez un peu.
William : Pourquoi on nous a appelé ?
Broyles, avec sa carrure habituelle : 114 victimes, et trois braqueurs, dans l’ambre. Une seule survivante : Lory Hanson, 23 ans. Elle nous a dit qu’une bête géante, avec des pattes d’aigles, des dents d’araignée et une queue de scarabée a dévorée les braqueurs en passant par l’ascenseur. Elle a disparue ensuite.
Olivia : (à Lory) D’accord, alors vous avez vu une bête. C’était quoi ?
Lory : Elle était … énorme, 2 mètres sur 5 mètres au moins !
Olivia : D’accord … Vous dites que c’était plusieurs animaux ?
Lory : Oui, j’ai pu voir que ça avait des ailes, des pattes d’oiseau, des dents d’araignées (et des yeux aussi), des poils d’araignée sur le corps mais des plumes sur les ailes et une queue de scarabée ! Cette chose a littéralement dévorée les trois gars !
Olivia : Hum hum … Il n’est pas étonnant que ce soit une bête crée par le laboratoire.
Lory : Ecoutez, c’était monstrueux, je sais que Jàn Meoxica, un chercheur mexicain, venait de faire une importante découverte sur la génétique et la fusion mais … écoutez, je ne faisais qu’autopsier les têtes qu’on nous avait donnés, j’en sais pas plus !
Olivia : Okay, mais c’est très important, est-ce que vous vous souvenez de … – son téléphone sonne – Okay, euh, Lincoln vient lui poser des questions.
Lincoln : Yep, alors les braqueurs avaient ils un …
Olivia : Allô ?
Femme : Vous êtes bien Olivia Dunham, fille de Marylin Dunham ? Si oui, venez vite à l’hôpital, chambre 203 …
Olivia part au quart de tour et disparaît à l’horizon. Soudain, le sol se craquelle, un bruit sourd se fait entendre, au loin, de la fumée et un énorme morceau de terre qui s’envole. La fumée se dissipe : la chimère est là !
Charlie et Lincoln sont horrifiés : Olivia est partie dans cette direction. La Fringe Team part à la poursuite de la bête, mais elle est déjà loin, elle s’enfonce dans la forêt …

Hôpital – 9h10

Olivia : Maman, c’est pas vrai !
Marilyn : Olivia … Tu as été … courageuse … tu as affronté beaucoup … de choses … mais … tu n’as plus … besoin de moi …
Olivia : Mais …
Marilyn : Pas de mais … J’ai le cancer évolué de la rate. Je vais mourir …
Olivia : Je t’en supplie ne pars pas !
Marilyn : Tu as encore … deux semaines … Olivia … deux semaines avec moi … ne les gâchons pas …

Bureau du secrétaire à la défense Walter Bishop – 9h35

Olivia : Monsieur le secrétaire ! Ma mère a … ma mère a été infectée par le virus du cancer évolué !
Walter : Ah, j’en suis désolé pour vous. Les essais clinique ont aboutis à un virus évolué qui s’est vite transformé en cancer et on ne peut l’attraper qu’en ayant jamais eu la varicelle.
Olivia : Mais …
Walter : Ecoutez. Voici trois cartes de visites. Regardez, prenez les mots de chaque première consonne que vous trouverez de chaque carte de visites. Une fois ceci fait, vous obtiendrez trois mots. A vous de ne garder que les premières lettres et en faire un nom. Je ne peux pas plus vous aider …
Olivia : Merci – au loin – je vous en foutterais moi des puzzles !
Walter : Ce ne sont pas des puzzles mais une énigme …

Voiture d’Olivia Dunham – 9h50

Olivia : Okay, le T … le Z … le F … Time Ze Full. Je dois remettre ça dans l’ordre hein. Hé bien … TFZ, je vais voir si ça donne quelque chose – tape sur l’ordinateur TFZ – Aucun résultat … Bon hé bien essayons FTZ … Oh !!
La voiture est broyée par des pattes et la chimère volante l’emmène dans les cieux. Une rocket lui explose en pleine face, et la voiture s’écrase dans un lac. Dans la voiture, Olivia est inconsciente et une chose bouge à l’intérieur de son ventre.
Charlie plonge instantanément la sauver et la ramène sur la berge.
Charlie : Ne nous quittes pas !
Lincoln : Olivia, c’est pas vrai !
Charlie : C’est quoi ces trucs qui bougent ?!
William : Oh non …

Laboratoire de William – 10h15

William : 150 cl de Lorizépadémine, 10 cl de hachich, et 15 ml de lait. Clara ! Malaxez ! Et faites bouillir !
Carla : Plus facile à dire qu’à faire ! J’écrase déjà les comprimés !
William : Dépêchez vous !
Charlie : C’est quoi ces trucs ?!
William : Des larves ! J’ignore comment elles sont arrivées là mais je sais comment les éradiquer : un gaz fortement empoisonnant. Olivia ne risque rien mais elle ne pourra plus parler durant quelques jours.
Charlie : Vous en êtes sûr ?
William : Fichez moi la paix, bande de crevards ! Prenez un sou et mangez un chien !
Charlie : Vous … vous êtes maboule ?! Ou seulement idiot ?! C’est pas le moment !
William : LA FERME ! Bon ; Racla, vous avez finie ?!
Carla : Racla ?
Lincoln : Oui c’est un anagramme de Carla.
Charlie : On s’en branle à mort ! Y’a Olivia qui est en train de crever !
Carla : Okay c’est bon !
William : Bien. Faites la chauffer à 250°C pour bien que le hachich et le Lorizépadémine se mélangent et forment le poison !
Charlie : Et le lait ?
William : C’est pour que ce soit buvable, mongol !
Charlie : Dépêchez vous, ça gonfle !
Carla : C’est bon, je sens même l’odeur.
William : Vite, vite !
Olivia boit la solution. On entend quelques petits cris, puis plus rien, le ventre ne bouge plus.
Carla : On les enlève ?
William : Pas la peine, ce ne sont que des larves, elles seront évacuées. Bref, allons-y !
Charlie : Où ça ?
Broyles – qui arrive par magie - : A North Westbrook.

Égouts de North Westbrook – 10h55

Dans les égouts, un cri se fait entendre : la chimère est ici.
Charlie : Comment vous avez su pour les larves ?
William : Un type m’avait contacté pour un partenariat il y a 20 ans. L’expérience avait ratée, et un monstre mi-araignée et mi-scarabée était né. Après plusieurs mois de recherches, j’ai pu trouver l’antidote, qui était le venin lui même du scarabée. Ainsi mélangé au hachich, cela fit un poison très puissant qui tua la bête sur le coup.
Lincoln : Mais c’était pas du venin de scarabée avec Olivia.
William : Non seulement ça aurait tué les larves, mais Olivia avec !
Charlie : Réfléchis, de temps en temps Lincoln. Lincoln ?
Lincoln : Chut … Au dessus …
William : Quoi qu’est-ce ?! – se fait propulse au loin par une patte géante –

Les tirs fusent. Repli immédiat mais au dernier moment, William ferme la porte, et reste seul avec la bête. Après avoir tenté de l’affronter, il récupère le venin et retourne se cacher. Il fait chauffer et retourne dans les égouts, après avoir poursuivi la bête pendant une centaine de mètres, il dépose la bombe et court comme il n’a jamais autant couru !

La bombe explose, le poison remplit la salle : la bête s’effondre, mais se fait bien mitrailler quand même. A l’hôpital, un homme bizarre, boutonneux, d’assez petite taille et blond dépose un papier sur la table d’Olivia, qui se réveille juste après que le gars soit partit.

Elle ouvre le papier et il y a écrit : Ze Full Time …

Fin.

mercredi 26 octobre 2011

EPISODE 2 : Menthe Religieuse

EPISODE 2 : Menthe Religieuse



Découverte du corps – 10h16

Au bureau de la Fringe Division, l’agent Broyles reçoit un mail. Il y est dit qu’un corps calcifié a été retrouvé à Central Park.
Au même moment, dans le laboratoire, William retrouve un talkie-walkie par satellite qui fonctionne même quand les lignes sont coupées. Carla est appelée par Broyles qui les informe du cas : ils se mettent en route.
Un camion noir, arborant le logo de la Fringe Division, part au trombe sur le lieu où le cadavre a été retrouvé. En sortent Olivia Dunham, Charlie Francis et Lincoln Lee.
Le corps par terre n’a rien d’humain : il a l’aspect d’un homme de trente ans, mais sa peau semble avoir été transformée en calcaire. La croûte est plus dure que du fer. Lincoln Lee, la recrue, vomit littéralement dans une poubelle.
Charlie Francis est plutôt amusé de cela, mais déchante vite lorsque Lincoln vomit à nouveau, mais sur ses chaussures cette fois.
Olivia éclate de rire. William et Carla arrive au même moment, le vieil homme bedonnant n’est pas satisfait qu’un singe évadé d’un zoo lui ai volé son sandwich « Singe d’avant-guerre ! » crie-t-il. Carla est amusée de cela mais se retient de vomir à la vue du cadavre.
William commence à inspecter le cadavre, puis constate qu’il a été drogué. Au même moment, les autorités coursent un singe qui passe au dessus des barrières et piétine le cadavre, le réduisant en miettes. Agacé, William saisit une arme et abat le singe. Il est mis en garde à vue.

Agression de l’agent Warren et interrogatoire – 10h54

Sur ce coup, Carla va être la seule à pouvoir enquêter bien que William va l’aider par téléphone. Alors qu’elle commence la dé-calcification du cadavre, elle est attaquée par un étrange homme avec des lunettes.
Au même moment, Lincoln Lee arrive et tire sur l’homme, qui, même blessé dans la région du cou, continue d’étrangler l’assistante. Olivia et Charlie arrivent peu après et mettent en fuite l’homme, qui apparemment était immortel.
Il laisse sur place un gant. Carla l’analyse. Lincoln est assignée à la protéger, tandis que Charlie et Olivia retournent sur la scène du crime pour interroger les passants.
Olivia : Bonjour, Olivia Dunham, FBI. Vous avez vu quoi que ce soit d’étrange avant qu’il ne s’écroule ?
Jenny : Bonjour, euh non. Il était là et il y avait un homme, environ 1m90, 80 kg, cagoulé et avec des gants … euh … je crois que la marque était dessus …
Olivia : Joharry ?
Jenny : Oui ! C’est ça, c’était cette marque. Et quand l’homme l’a bousculé, le gars semblait halluciner, comme un drogué, et il s’est écroulé. C’est après, quand l’homme cagoulé est revenu et a tenté de l’aider, qu’il a commencé à geler.
Olivia : C’était pas du gel, mais du calcaire.
Jenny : Du … Du calcaire ?
Olivia : Oui, apparemment vous ne le connaissiez pas ?
Jenny : Non du tout. Ecoutez, j’ai un bébé à la maison et mon mari vient de m’envoyer un SMS comme quoi il est parti au travail alors …
Olivia : Je comprends, mais si vous vous souvenez de quelque chose, appelez – donne la carte –
De l’autre côté du parc, Charlie interroge un jeune, quelque peu drogué.
Keith : Hé, franchement, pourquoi tu pointes cette arme sur moi !
Charlie : T’es myope ? Mon arme est dans mon étui. Tu te sens bien, mec ?
Keith : Hé franchement, ta gueule – rit niaisement -
Charlie : Bon écoutes, t’as vu quelque chose ? Tu le connaissais ?
Keith : Ta mère j’te dis ! – se fait bousculer par un homme – Hé !
Charlie : Bon visiblement tu comprends pas
Keith : J’t'ai dis de fermer ta gueule !
Keith sort un couteau et plante Charlie, avant de tomber à la renverse et convulser. Soudain, le drogué est envahi par le calcaire, tel le cadavre, et meurt, étouffé. Charlie est au sol, et la dernière chose qu’il voit c’est un homme, avec un seul gant, s’échapper.
Au même moment, Olivia arrive et, Charlie, dans un dernier élan avant de mourir, montre l’homme cagoulé du doigt. Un médecin qui passait par là vient secourir Charlie tandis qu’Olivia appelle les secours tout en poursuivant le mec.

Course poursuite et perquisition – 11h09

Le mec cagoulé est déjà loin quand Olivia se met à le pourchasser. La course débute. L’homme renverse des kiosques et bouscule les gens tandis qu’Olivia est loin.
Pour rattraper son retard, elle passe par les toits. Après avoir enjambé une vingtaine d’obstacles, elle doit sauter entre deux immeubles, un vide les séparant. Elle se prépare à sauter, voulant venger Charlie.
Et lorsqu’elle saute, elle parvient à atteindre l’autre immeuble mais se retrouve un pied embourbé à cause du choc ! Cependant, elle continue de courir. Soudain, elle voit l’homme monter l’escalier. Elle l’accueille en se battant contre lui.
Coup de pied gauche, savate droite, coup de tête et coups de poings divers, rien n’échappe à l’homme cagoulé. Cependant, Olivia est rapidement fatiguée de rester sur un seul pied et s’écroule. L’homme, feintant d’être évanouit, s’empare de son arme et tient en joue la rousse.
Dunham est sous le coup de sa blessure. Le gars, prêt à vider son chargeur, est satisfait : il a perdu sa cagoule et seule Dunham l’a vue. En la tuant, personne d’autre ne pourra savoir que c’est lui. Olivia commence à poser des questions.
Olivia : Bon dieu vous êtes qui ?!
Homme : Ne jouez pas avec moi, vous savez très bien qui je suis.
Olivia : Je jure que non !
Homme : Ah bon ?! Ne jouez pas avec moi ! – rapproche l’arme vers l’agent -
Olivia : Je jure sur la tête de ma propre mère que je ne vous connais pas, le moins du monde !
Homme : Je connais vos tactiques. Vous faites semblant. Semblant de ne pas me connaître, et quand je vous aurais épargnée, vous irez révéler mon identité. Je sais que ça marche comme ça !!!
Olivia : S’il vous plaît, posez cette arme. Ne jouez pas avec le feu !
Homme : Jouer avec le feu ?! Vous avez passé les dernières 24 heures où ?! Sur Mars ! Sur Vénus ?! Ou bien dans votre appartement que vous payez, et dont la moitié me revient !
Olivia : Bon sang de bon soir ! Puisque je vous dis que je ne vous connais pas !
Homme : Vous croyez que vous pouvez vous amuser avec moi ?!
Olivia : Ecoutez, je ne peux pas vous promettre que je ne vais pas tenter de me sortir de ce problème. Vous n’iriez pas tuer une femme enceinte ?
Homme : Enceinte ?
Soudain, l’homme entend des bruits de pas et Olivia reconnaît la voix de Broyles. Elle avertit Broyles que le tueur est ici, et l’homme saute de l’immeuble. Il atterrit en bas, sans égratignure ! Il prend la fuite tandis que l’équipe de Broyles sauve Olivia.
Olivia : Merci, Broyles.
Broyles : Agent Dunham, l’agent Charlie Francis a été gravement blessé, il bascule entre la vie et la mort.
Olivia : C’est pas vrai, c’est pas possible. Il s’en sortira, il s’en est toujours sorti !
Broyles : On ne peut rien promettre. Enceinte, vous ?
Olivia : C’était pour qu’il m’épargne quelques secondes de plus. Merci à vous, je n’aurais pas survécu sinon.
Au même moment, Lincoln appelle l’équipe pour qu’ils viennent. Olivia et Broyles arrivent, suivis de Charlie, qui en réalité n’était pas entre la vie et la mort, le médecin l’ayant confondu avec Frank Charlie.
L’ADN retrouvé sur le gant appartient à : Cole McDonnell : le premier ministre fraîchement élu il y a 24 heures ! Olivia et Charlie, accompagnés de Broyles, se rendent à sa villa et la fouillent. Ils ne tardent pas à découvrir qu’il fait des expériences peu orthodoxes concernant la peau. En effet, il serait capable de changer l’endurance, la forme et l’aspect de la peau ! C’est apparemment pourquoi il aurait survécu aux balles et quand il a sauté de l’immeuble.
La Fringe Division rentre au labo, avec Broyles, puisque Carla a trouvé une sorte de drogue sur le gant. Lorsqu’elle va dans la pièce réfrigérée, elle est enfermée à l’intérieur ! McDonnell est ici, et a amené une machine à souffler ! Il répand le gaz !

Séance de rêves 1 – 12h23

Olivia, Charlie, Lincoln et Broyles sont installés sur quatre tables d’autopsie. Ils vont avoir l’honneur de goûter à la nouvelle drogue : Menthe Religieuse, selon McDonnell. Ce dernier part chercher Carla dans la pièce réfrigérée.
Celle-ci se laisse porter, probablement inconsciente vu la froideur de la pièce, mais au dernier moment, elle utilise un taser électrique et McDonnell s’écrase sur le sol. Elle le ligote et se rend compte que les lignes téléphoniques ont été coupées : elle est seule.
Heureusement, Carla retrouve le talkie-walkie par satellite de William et le contacte. En effet, William ayant gardé son chapeau sur lui, avait oublié d’enlever le talkie-walkie qu’il avait caché à l’intérieur !
William conseille Carla dans l’antidote à créer.
Pendant ce temps, les quatre agents du FBI dopés vivent un rêve symétrique, où ils sont dans le même rêve. Olivia et Lee se retrouvent dans un bâtiment remplis de vieilles personnes âgées, tandis que Charlie et Broyles sont poursuivis par des personnes armées dans la rue.
Olivia se rend compte que quelque chose ne va pas. Elle se souvient de McDonnell et du souffleur d’air. Elle comprend qu’ils ont été drogués. Au même moment, les vieux se réveillent, troquant leurs habituelles cannes avec des machettes et autres sabres !
Charlie et Broyles sont confrontés à des hordes de personnes voulant les tuer avec des armes blanches. Ils parviennent à trouver une voiture abandonnée et s’échappent. Cependant, ils sont poursuivis par un 4×4 énorme …
Olivia et Lee parviennent à se cacher dans le garde-manger de l’immeuble. Ils sont rapidement découverts et sont contraints à utiliser la nouvelle technologie pour s’échapper de l’immeuble. Avec un taser éblouissant, ils parviennent à ralentir les vieux.
Charlie et Broyles sont toujours poursuivis par des types en 4×4 énorme qui leur tirent dessus. Charlie met fin à cette mascarade en tirant sur les deux roues avant du 4×4 et parviennent à s’échapper. Cependant, Broyles s’évanouit et conduit la voiture droit dans un camion-citerne, où le tout explose !
Olivia et Lee sortent du bâtiment et pris dans la foule de gens à la poursuite de Charlie et Broyles, se perdent de vue. Olivia est malencontreusement perforée par un couteau et Lee s’éclate la tête par terre !

Séance de rêves 2 – 12h28

Les quatre agents se mettent à convulser, et McDonnell se réveille.
Carla , sur un ton paniqué : Il leur arrive quoi, là ?!
McDonnell : Ils convulsent. Ils sont passés au second rêve. Quand ils auront convulsés trois fois, ils mourront au bout de la troisième. Bonne chance – rit narquoisement -
Carla : Espèce de fils de … ! Je sais pas ce qui me retient de t’étriper !
William : Curly, ne vous énervez pas. Maintenant prenez le sulfate d’amidozine et le concentré de parizodine. Mélangez les et ajoutez les à la potion !
McDonnell : Une potion ? Ha ! Ces rêves sont les pires rêves qu’ils aient réalisé. Les pires cauchemars devenus réels. Ils seront désormais chacun confronté à leur plus grande peur, pour ce second rêve, ha !
Carla : Ta gueule – lui met un coup de savate –
Durant ce temps, Olivia, Lincoln, Charlie et Philip ont été séparés.
Olivia se retrouve chez elle, avec sa mère, lépreuse. Elle est sur ses derniers instants de vie. Elle va mourir. Olivia panique mais se souvient que ce n’est qu’un cauchemar, qu’elle est droguée et que ce n’est pas réel.
De son côté, Lincoln est retombé en enfance, à l’époque où il était terrifié par un homme qui tuait des personnes en empoisonnant les maisons. Il revient chez lui et découvre que sa famille a été empoisonnée, au même moment, sa grande sœur rentre et l’emmène se cacher, car le tueur est encore dans la maison.
Charlie se retrouve poursuivi par une bête. Une bête qu’il aurait mis en cage avec la Fringe Division il y a de cela plusieurs mois et qui se serait évadé. Elle serait un loup-garou bicéphale. Charlie progresse dans la nuit et finit par tomber sur Olivia, en train d’être dévorée par la bête.
Dans le rêve de Broyles, celui-ci est piégé dans un jeu de pistes géants où sa famille est chassée par Candyman. Alors qu’il croyait retrouver son fils, il se fait tirer dessus et tombe à la mer. Lorsqu’il se réveille, il est prisonnier de Candyman.
Olivia est poursuivie par tout son entourage, lépreux, qui veulent la toucher pour lui transmettre la lèpre.
Lincoln voit sa sœur être tuée sous ses propres yeux et est kidnappé par l’homme.
Charlie combat à mains nues la bête. Elle est mise en fuite, tandis que Charlie se transforme en un ignoble loup-garou et attaque sa propre femme.
Broyles interroge Candyman et se fait tuer par une explosion emportant la cabane dans laquelle ils sont. Olivia est finalement touchée par les lépreux. Lincoln est noyé par l’empoisonneur. Et Charlie est tué par Lincoln.
Retour à la réalité, seconde convulsion !

Scène de rêves 3 – 12h33

Carla stresse car elle n’arrive pas à trouver la bonne combinaison d’antidote. Les 4 agents sont cette fois plongés dans les années 90, où un tueur à l’arme blanche rôde.
Alors qu’ils allaient être tués, ils ne devront leur salut qu’à Walter Bishop, leur supérieur. En effet, celui-ci a intercepté la ligne entre William et Carla grâce à ses satellites. Ainsi, il a pu retrouver la trace du labo. Etant lui même scientifique à cause d’un événement que nous ne connaissons pas encore (enfin vous si mais pas ici), il a réussi à trouver l’antidote pour réveiller les 4 agents.
Olivia : Merci, monsieur le secrétaire.
Walter : Vous savez, je ne pouvais pas vous laisser mourir. Vous êtes un trop bon agent.
Charlie : Ca, tout le monde le dit !
Lincoln : Fêtons ça !
Broyles : Désolé, on a pas le temps. Les retombées du mec de 1985 commencent, on a été obligés de mettre un laboratoire sous ambre, et une chimère s’en est échappée !
Walter, sur un ton beaucoup plus grave et attristé : Retrouvez-la et éliminez la !

Fin.

vendredi 21 octobre 2011

EPISODE 1 : Olivia Dunham

EPISODE 1 : Olivia Dunham

Ascenseur – Massive Dynamics – Bâtiment 2

Mike : Non ! S’il vous plaît !
Homme de 60 ans : – retient la porte – Quel étage ?
Mike : Le dernier, le troisième. Je sens que la journée va être bonne huh ?
Homme de 60 ans : – agacé – Ouais ouais, cassos
Mike : Hé ! Je vous ai entendu !! Mon gars, vous ne semblez pas aller très bien. Vous avez quelque chose ?
Les deux hommes sortent de l’ascenseur. Le vieil homme passe devant l’accueil et met un vent à l’hôtesse.
Mike : Hé ! Jill ! Appelle la sécurité !
Jill : Monsieur, vous devez signer !
L’homme s’écroule et devient tout bleu. Il sort du sang de par tous ses orifices.
Pete : Jill, appelle le 911 !
Mike : – fait un massage cardiaque – 1, 2, 3, 4, 5 ! 1, 2, 3, 4, 5 … Il … il est mort.
Jill : T’as vu tout le sang qu’il a perdu ?!
L’homme expire de l’air rougeâtre jusqu’à se dégonfler comme un ballon.



Centre d’enfants – Salle de l’histoire

William : Oh, vous savez. L’avion 741 ! Celui qui a frôlé les tours du World Trade Center et qui s’est crashé au Pentagone il y a 10 ans, en 2001 ! Eh bien, sur les 284 passagers, il n’y avait que 29 survivants juste avant le crash.
Petite fille : Qu’est-ce qui leur sont arrivés ?
William : Ils sont morts ! Tous ! Dans d’atroces souffrances ! Vous savez, il y a des gens qui meurent comme ça de stress mais en réalité, ça n’était pas naturel ! C’était un stress pré-traumatique partagé, crée par la sueur de tous ces gens dans l’avion ! Eh bien ils sont tous morts comme ça, de stress ! Je vais reproduire cette expérience avec vous !
Petit garçon : Quoi ? Je veux pas partir au ciel !
William : Oh mais tu y seras obligé ! Regarde, si ce soir, tu regardes sous ton lit, tu trouveras un monstre qui te dévorera et tu te retrouveras dans son estomac, en petits morceaux !
Fillette : – apeurée – J’ai peur maman, c’est un monstre.
William : Moi ?! Monstre ?! Je ne – interrompu par un agent de sécurité -
Agent : Ho ! Vous faites quoi, là ?! Vous vous appelez comment ?
William : Bell. William Bell.
Agent : Vous ne travaillez pas ici ! Sortez !
William : J’apprends à ces enfants la vérité ! Bande d’ignorants, vous savez, une fois j’ai
Carla Warren : William, vous terrifiez ces enfants.
William : Vous êtes ?
Carla : Carla Warren, votre assistante depuis deux ans. Vous le faites exprès ?
William : Eh bien je …
Carla : – répond au téléphone – Agent Dunham ?
William : Cet agent est bête comme ses pieds. Mais lâchez moi ! Je ne suis pas idiot !
Carla : Vous avez déjà prévenu Charlie ? D’accord. OK. On arrive au labo.

Massive Dynamics – Bâtiment 2

Olivia : Je suis l’agent Dunham, du FBI. Est-ce que cet homme avait des problèmes avec Massive Dynamics ?
Jill : Non. Personne ne le connaissait. Il marchait vers l’escalator, et il s’est écroulé là, en se vidant de son sang et en se dégonflant comme une baudruche.
Pete : Excusez moi, j’aimerais savoir si on pourra bientôt s’en aller ?
Olivia : Vous êtes ?
Pete : Pete Whosbrough, co-directeur de Massive Dynamics, Nina Sharp est la directrice.
Olivia : Ok, mais vous ne pourrez pas partir maintenant, j’en suis désolée.
Pete : On peut savoir ce qu’il lui ait arrivé ?
Olivia : On cherche à savoir, pour le moment, on a rien. Mais on vous tiendra informé. Est-ce que quelqu’un était avec lui avant qu’il ne meurt ?
Jill : Euh – montre du doigt – Mike, c’est lui là, c’est le coursier.

Labo aménagé dehors – Salle d’autopsie

Broyles arrive avec deux personnes qui portent le cadavre.
Broyles : Docteur Bell, Agent Warren. Un homme, la trentaine. On pense qu’il vient d’Allemagne. Il est mort ce matin à 9h15, ses veines ont éclatés.
William Oh ! Oh ! Carrelage, regardez, il s’est dégonflé comme un ballon de baudruche !
Carla : Carla, William. En effet, c’est très étrange.
William : Ce building doit être mis en quarantaine ! Immédiatement ! Nous avons un virus très puissant entre les mains ! On risque une pandémie. Donc personne n’entre, personne ne sort !
Carla : Mais, Olivia et Charlie sont à l’intérieur et … – interrompue -
William : Mettez le en quarantaine, agent Broyles …

Massive Dynamics -Bâtiment 2

Des hommes montent l’escalator jusqu’à l’étage. William est au téléphone avec Olivia.
William – au téléphone avec Olivia – : Je dois savoir d’où il vient, et qui il allait voir ?
Olivia : Désolée, on ne sait rien.
William : Olivia, le CCVA est là. Soyez très prudents, agent.
Olivia : Okay. (à Charlie) Le CCVA arrive.
William : Nous devrions commencer à étudier ce cadavre.
Pete : Qu’est-ce que ! – frappe un mur – Pourquoi on ne nous laisse pas sortir ? Et pourquoi ces gens portent des combinaisons pour les radiations ?!
Charlie : On est en pleine contamination, on pense. Le Centre de Contrôle des Virus Ambiants est là pour nous tester.
Pete : On est en quarantaine ?
Olivia : Pour le moment.
Jill : Et Mike, il est où ?
Olivia : Il a été infecté.
Charlie : Il est mort. L’air qu’il a respiré a détruit ses veines.

Laboratoire aménagé dehors – Salle d’autopsie

William : Carlos ! Carlos ! Ce virus ne peut pas se reproduire. On ne peut donc l’attraper qu’en le respirant à sa source, il ne peut pas se reproduire sans corps source ! Ils sont sauvés ! Je savais que je ne pouvais pas la laisser mourir une seconde fois.
Carla : Ok, je les appelle.
Homme : Certainement pas.
Carla : Huh ?!
Un homme apparaît, il est habillé en costard cravate et il semble appartenir à une organisation appelée ZFT à cause de son badge.
William : Carla ! Défendez moi, je m’enfuis !
Carla : Mais, dites-donc !
Homme : C’est fini.
Broyles : Hé ! Bell !! Ouvrez cette porte !
William : Il y a un homme qui nous retient
Broyles : Quoi ?!
Un tir retentit, William est touché en plein ventre.

Massive Dynamics – Bâtiment 2

Homme du CCVA : Ensuite, c’est Pete Whosbrough.
Pete : Et comment je sais … si je suis …
Homme du CCVA : Si vous êtes infecté, la solution tourne au rouge. Si elle reste bleu, vous êtes sauf. Bleu, non infecté.
Pete : YAHOOO !!!
Olivia : Pumf … Vous vous sentez bien ?
Homme du CDC : Olivia Dunham. Vous êtes OK. Charlie Francis.
Charlie s’avance et s’assoie. Il mouille le bâton. Et le donne.
Homme du CDC : Charlie Francis … infecté !
Olivia : Charlie !!
Charlie : Je le savais. Je ne voulais pas t’inquiéter Olivia, j’étais à côté de Mike quand il est mort.
Olivia : Non ! C’est pas possible, tu ne peux pas me faire ça !
Homme du CCVA : Désolé. Madame, éloignez vous. Sortez avec les autres.

Dehors – Laboratoire aménagé

Médecins : Vite, suturez le, il perd trop de sang !
Carla : Olivia ! Vous êtes sauve ! Et … Charlie ?
Olivia : – pleure – Il a été infecté …
Carla : C’est pas vrai … Bon, pas de problèmes. S’il ne l’a pas été depuis trop longtemps, on a un antidote.
Olivia : C’est vrai ?!
Carla : Oui, je l’ai fait pendant qu’on soignait William.
Olivia : Que s’est-il passé ?
Carla : Un homme est arrivé, John Sanderson. Il veut que le virus se propage.
Olivia : OK … Bon, pas de problèmes et l’antidote ?
Carla : On n’en a qu’une dose, ne la loupez pas !
Olivia retourne à l’intérieur et se bat contre Charlie, qui est devenu apparemment fou. Elle perd la dose qui tombe de l’escalator. Heureusement elle n’a rien mais Charlie va l’écraser. Soudain, un homme tire sur Charlie : Lincoln Lee. Charlie s’écroule et Olivia lui plante la seringue dans le ventre.

Quelques temps après – Dehors

Charlie : Merci. A tous.
Olivia : Tu vas mieux ?
Charlie : Olivia, je suis désolé.
Olivia : Tu n’étais pas toi même. Ce virus contrôlait entièrement ton corps et voulait attirer l’attention pour empoisonner les gens dès qu’il l’approcheraient. Il ne fonctionne qu’à la source.
Charlie : J’ai eu de la chance que tu m’aies sauvé. Mais au fait, qui m’a tiré dessus ?
Olivia : Oh, cet homme – montre du doigt – Lincoln Lee, nouvelle recrue dans l’équipe.
Charlie : Va falloir que je m’venge héhé …
Carla : William. Uh … Dans le labo, vous avez dit « Je ne pouvais pas la laisser mourir une seconde fois ». Que vouliez-vous dire par là ?
William : Certaines choses ont plus d’intérêts lorsqu’elles sont tues, Agent Warren …

Fin.